Publié il y a 1 mois - Mise à jour le 15.03.2024 - Boris De la Cruz - 2 min  - vu 6007 fois

ASSISES Sa fillette morte noyée dans le Rhône : il lui demande ses mains et ses pieds avant de l'attacher !

Le président Christian Pasta dirige les débats judiciaires devant la Cour d'Assises du Gard. Un père de famille est jugé en appel pour le meurtre de sa fille, attachée et noyée dans le Rhône.

Un père de famille a fait appel de sa condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une peine de sûreté de 22 ans. Il avait attaché sa fille, qui est morte noyée dans le Rhône à Avignon en juillet 2020.  

C'est une affaire terrible qui a ému aux larmes le sud de la France durant l'été 2020. Sarah, une fillette de 11 ans, a été retrouvée morte dans le Rhône à Avignon. Et à entendre le résumé des faits, la déposition des témoins, et les versions contradictoires de l'accusé, il faut avoir le coeur bien accroché. 

Ce n'était pas un accident, mais un bien un crime. Cette fillette de 11 ans avait disparu depuis quelques jours, emmenée par son père. Ce dernier a depuis été condamné à la perpétuité. C'était en mars 2023 devant la cour d'assises du Vaucluse à Avignon. Il a fait appel de cette décision et se retrouve à partir de ce vendredi 15 mars devant la cour d'assises du Gard.  

Ce père de famille estime qu'il avait beaucoup trop bu les heures avant le drame. "Je n'ai jamais rien prémédité contre ma fille, c'était un moment de désespoir, d'alcoolisation", estime cet espagnol dont les propos sont traduits à l'audience par un interpète.

Dans la matinée, il a raconté le drame dans un silence de cathédrale... Ce matin là, le papa a demandé à sa fille ses mains et ses pieds pour ensuite l'attacher. Alors que Sarah se noie, il la regarde "monter et descentre dans l'eau" avant de disparaître ! 

"Et au moment où elle disparaît, est-ce que vous vous jetez à l'eau pour la sauver ?", demande le président Christian Pasta. "J'étais en état de choc, je ne pouvais plus réagir à ce moment-là. J'étais pétrifié", répond l'accusé.

"Mais alors pourquoi avoir dit lors de votre première audition qu'il s'agissait d'un accident ?", poursuit le président Pasta. L'accusé respire : "Car il faut une paire de couilles", en voulant dire qu'il fallait du courage pour assumer un tel acte sur sa propre enfant. 

Des cordelettes tellement serrées que les poignets étaient déformés !

"Le décès est arrivé très rapidement en moins d'une minute", estime le docteur Mounir Benslima. Il y avait trois tours de cordelettes sur les poignets de l'enfant avec cette "attache" qui mesurait 1,65m... "La manoeuvre de serrement des cordelettes était tellement importante qu'il y avait une déformation des poignets", certifie le patron de l'institut médico-légal. 

Le procès est suspendu ce vendredi soir jusqu'à lundi matin. Le verdict doit "tomber" la semaine prochaine...

Boris De la Cruz

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