Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 19.03.2017 - tony-duret - 1 min  - vu 190 fois

AU PALAIS Mamie fait de la résistance !

Le Palais de Justice de Nîmes. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Photo d'illustration. Palais de Justice de Nîmes. D.R/

Tel est pris qui croyait prendre. C’est la morale de l’audience qui s’est tenue ce jeudi devant le tribunal correctionnel de Nîmes. Monique, un courageuse octogénaire, est venue jusqu’à la barre du tribunal pour affronter l’accusé, Pierre, la cinquantaine, qui n’en menait pas large. Ce spécialiste de l’escroquerie, condamné à plusieurs reprises, a cette fâcheuse tendance à aborder les personnes vulnérables. Le 13 mars dernier, dans la commune des Angles, Monique se souvient de son approche :

-      Il m’a raconté que des mensonges : qu’il avait un hôtel de 45 chambres en Corse, que si j’avais des enfants, ils pourraient venir gratuitement dans son hôtel. Il m’a aussi dit qu’il avait travaillé avec mon mari...

Pensant avoir mis sa victime en confiance, il lui propose alors de lui vendre des vêtements en cuir pour plusieurs milliers d’euros dans un premier temps, avant de baisser le prix à 600€. Une  affaire en or, à l’écouter. Seulement, Monique n’a pas la somme sur elle. Comme il est très généreux, Pierre se propose d’accompagner l’octogénaire à un distributeur…

-      Mais j’ai travaillé dans une banque, poursuit Monique. Je savais que je ne pouvais pas retirer la somme, que ce serait bloqué.

Effectivement, après trois tentatives infructueuses, la carte est avalée et l’escroc repart sans argent. Il sera arrêté dans la foulée pour cette tentative d’escroquerie. Au tribunal, à part mettre en avant sa « bêtise », il n’a pas su dire grand-chose au président Jean-Pierre Bandiera. Ce dernier l’a condamné à 9 mois de prison dont 8 avec sursis. Soit un mois ferme. Il devra également verser 150€ à Monique.

Tony Duret

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