Le 9 septembre dernier, le président Jérôme Reynes n’a pas eu de chance avec la technique. Ce mardi-là, l’audience correctionnelle commence à 13h30 avec plusieurs affaires au programme, dont deux prévues en visioconférence en raison d’accusés qui sont en détention loin de Nîmes. On lance le premier appel, l’écran de télévision s’illumine. Ça sent bon. Mais fausse joie : salle vide ! Le tribunal décide d’appeler la seconde affaire. Ça sonne, ça sonne… Dans le vide. Alors on rappelle la première salle. L’écran s’illumine à nouveau. Toujours pas un chat. Mais au bout de quelques secondes, ça bouge enfin, une porte s’ouvre, un gendarme apparaît. Il s’engage à aller chercher le prévenu. Cinq minutes passent… On patiente. Puis dix… C’est long. « Je ne veux pas être suspendu à un écran, s’impatiente Jérôme Reynes. On va essayer de recontacter l’autre ». En vain : ça sonne encore dans le vide. Le président soupire : « On a des avocats extérieurs présents aujourd’hui, ils vont se dire qu’à Nîmes… » Il n’a pas le temps de finir sa phrase que la bâtonnière Khadija Aoudia, présente dans la salle, le rassure : « Ce n’est pas une singularité nîmoise. » Après une bonne vingtaine de minutes de tergiversation, le président revient finalement à un dossier en présentiel, à l’ancienne, avec un prévenu qui est là et qui répond. Les bonnes vieilles méthodes ont quand même du bon.
Publié il y a 1 jour -
Mise à jour le 23.09.2025 - Tony Duret - 1 min
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Tony Duret