Le 16 avril 2022, une femme est prise en charge par un hôpital suite à une nouvelle scène de violences conjugales. Le mari a aspergé d'essence son épouse. La victime, une fois sortie de l'établissement médical, a retiré sa plainte. L'homme, inconnu de la justice jusqu'à ces faits, a été mis en examen dans le Vaucluse pour "tentative de meurtre" et "violences habituelles avec une ITT supérieure à 8 jours sur un conjoint". 

Lors de l'enquête des gendarmes, des photos et vidéos inquiétantes ont été retrouvées sur le portable de cet homme. "Il y a des images de meurtres, de mutilations, de viols avec un assassinat derrière", affirme l'avocat général Hervé Poinot qui refuse que le mis en cause soit placé sous contrôle judiciaire comme il le demande. "Il y a des images de violence, d'exécution, de décapitation", poursuit le représentant du parquet général de Nîmes. "Je suis stupéfait qu'un 8 mars, on plaide qu'une femme a mauvais caractère pour justifier de l'avoir aspergée d'essence", conclut l'avocat général Poinot. 

"Sa femme est revenue sur ses déclarations et des voisins du couple interrogés dans le temps de l'enquête mettent à mal la thèse d'un homme violent", plaide l'avocat du mis en cause. "Cela fait onze mois qu'il est en détention"... La cour d'appel de Nîmes a décidé, ce mercredi après-midi, de confirmer la détention provisoire du mari soupçonné de violences.