Publié il y a 22 jours - Mise à jour le 12.11.2024 - B.DLC - 2 min  - vu 3527 fois

NÎMES Près de 100 000 euros de stupéfiants retrouvés dans sa chambre : nourrice ou otage des trafiquants?

photo illustration/ Objectif Gard

Une jeune femme prétend avoir été obligée sous la menace de garder deux kilos de cocaïne chez elle... 

Le 22 octobre dernier une opération de la police est organisée au quartier de Pissevin. Un chien spécialisé dans le découverte de drogue marque la porte d'entrée d'un logement. Et pénétrant au domicile d'une mère de famille qui élève seule ses trois filles, les policiers découvrent dans la chambre d'une jeune femme, âgée de 25 ans, plus de deux kilos de cocaïne pour une valeur marchande évaluée à 100 000 euros. Une "trouvaille" qui est à l'origine de la garde à vue de la jeune femme. Cette dernière a été immédiatement interpellée, mise en examen et écrouée dans la foulée. Elle demandait récemment son contrôle judiciaire devant la cour d 'appel de Nîmes. 

Une mise en cause qui affirme à l'audience que le produit lui a été remis cinq jours avant sa découverte par la Police. Mai selon elle, "je n'avais pas le choix, j'ai été menacée", indique-t-elle. Nourrice du trafic, mais otage des trafiquants selon elle... "Je considère qu'elle est victime des dealers, elle ne veut pas donner les noms des trafiquants car elle serait en danger. de mort C'est une proie facile, elle vit avec sa mère et ses deux petites soeurs dans un quartier d'où elle veut partir. En attendant, elle n'a pas pu refuser de prendre ce sac", plaide son conseil Maître philippe Rey. "On lui a imposé ce rôle là". "Elle a toujours travaillé en se levant à 5h du matin pour faire des ménages à l'hôpital, vous croyez qu'une personne qui est impliqué dans un trafic important puisse faire cet effort", complète Maître Rey. 

"Elle refuse de donner les noms, il faut bien essayer de les retrouver dans le cadre d'une enquête", estime l'avocat général Dominique Sié. "Et en plus madame a maintenant un dette de cocaïne de 100 000 euros, il faut la protéger", justifie le représentant du parquet général de Nîmes qui s'oppose à une éventuelle libération. 

La cour d'Appel a décidé de maintenir la jeune femme en détention provisoire en attendant la suite des investigations. 

B.DLC

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