Publié il y a 1 h - Mise à jour le 26.12.2025 - Thierry Allard - 2 min  - vu 179 fois

LA RÉTRO Mai : le Nîmes Olympique relégué, un ange part trop tôt à Alès et le pèlerinage manque de tourner au vinaigre

mexique Nîmes Olympique

La détresse de Mexique au coup de sifflet final, le NO est en N2

- Photo Anthony Maurin

2025 touche à sa fin, et la période invite à jeter un coup d'oeil dans le rétro avant de se projeter vers la nouvelle année. Direction avril aujourd’hui, avec la chute du Nîmes Olympique dans les limbes du football français, l’émotion du côté d’Alès suite au décès de la petite Aïvy, 7 ans, dans un accident de la route sur la rocade, des coups de feu en marge du pèlerinage des gitans aux Saintes-Maries-de-la-Mer et la violente descente d’un groupuscule d’extrême droite au Prolé d’Alès en pleine feria.

Quatre saisons : ce n’est pas du Vivaldi, mais ce qu’il aura fallu au Nîmes Olympique pour passer de la Ligue 1, où les Crocos évoluaient encore en 2020-2021, au National 2, le quatrième échelon du football français, à l’issue d’une saison de National 1 cauchemardesque. Le 9 mai, c’en est fini des maigres espoirs de maintien pour les rouge-et-blanc après une nouvelle défaite, la 15ᵉ de la saison, à domicile face à Aubagne (2-4). Très vite, les regards des supporters, embués de larmes de tristesse et de colère, se tournent vers le décrié président du club, Rani Assaf, accusé d’avoir laissé le NO dériver. Marqué par la relégation sportive, le printemps le sera aussi par les craintes de ne pas voir le club repartir du tout…

Des larmes aussi à Saint-Hilaire-de-Brethmas, village dont était originaire la petite Aïvy, 7 ans. Le 16 mai vers 8 heures, un choc frontal se produit entre deux voitures sur la rocade d’Alès. Le bilan est dramatique, puisque la fillette meurt sur place des suites de ses blessures. Les deux conducteurs sont blessés et hospitalisés. Aïvy, 7 ans, était en CP à l’école René-Deleuze de la Jasse-de-Bernard. Son école lui rendra hommage avec une minute de silence, et une cagnotte a été lancée pour aider sa famille dans cette terrible épreuve.

L’issue de la rixe qui a éclaté à Arles en marge du pèlerinage des Gitans le samedi 24 mai aurait pu, elle aussi, être dramatique. Deux familles qui s’empoignent, des armes à feu et des armes de poing sorties, 25 tirs recensés, quatre blessés par balle, fort heureusement sans pronostic vital engagé. On passe alors à deux doigts de l'annulation de la procession de Sainte-Sara, mais les organisateurs tiennent bon et la fête traditionnelle se tient bel et bien, avec environ 15 000 personnes sur l’ensemble du week-end.

Violences en marge d’une fête, toujours, cette fois à Alès : à la toute fin mai, en pleine feria, un groupuscule d’extrême-droite, le Bloc Montpelliérain, fait une descente au Prolé, bar du Parti communiste local. Coups, gaz lacrymogènes : une vingtaine de personnes, militants communistes et festaïres, sont blessées. Une cascade de réactions indignées suivra, comme un rassemblement républicain en réaction à ces faits, commis par une extrême-droite radicale de plus en plus violente et décomplexée.

Mai verra aussi une mauvaise nouvelle tomber à Bagnols, où l’événement Bagnols Plage est annulé, suite à « des désistements de plusieurs restaurateurs partenaires, survenus en dernière minute ». Et pendant ce temps à Vergèze, il y a de l’eau dans le gaz et le préfet donne un sursis à Perrier, en pleine tourmente suite à l’utilisation illégale de filtres suite à des contaminations de ses sources. Un épisode de plus d'un feuilleton qui tiendra le Gard en haleine jusqu'à la fin de l’année.

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Thierry Allard

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