C’était l’une des promesses de campagne de Jean-Paul Fournier. Réélu à un quatrième et dernier mandat en 2020, le maire LR avait promis, pour chaque enfant entrant en CP, de planter un arbre. À la manœuvre, son adjointe aux Espaces verts et à l’environnement, Chantal May : « À cause de la crise sanitaire, les élections municipales tardives n’ont pas permis à notre équipe d’honorer notre promesse en 2020. » Toutefois, en 2021, plus d’un millier d’arbres ont été plantés sur le site de la Bastide. « Idem en 2022 à Courbessac, en 2023 au pont des Îles et, en 2024, au Mas d’Escattes », poursuit l’adjointe.
En 2025, les 1 500 arbres se sont retrouvés éclatés sur deux sites, propriété de Nîmes métropole. Le premier, entre la piscine Nemausa et le périphérique. Le second, au bois des Noyers. « Si l’occupation de la parcelle du premier terrain est totalement gratuite, ce n’est pas le cas du bois des Noyers en raison d’un problème juridique », complète l’élue. Inauguré en 2020, le bois des Noyers avait été créé par l’ex-président de Nîmes métropole, Yvan Lachaud. Lors du dernier conseil communautaire, l’Agglo a proposé une redevance annuelle de 1 332 € pour une parcelle de 20 500 m².
Une délibération qui a fortement « surpris » le président du groupe d’opposition La Gauche unie et candidat aux municipales, Vincent Bouget : « Il n’y a pas un moyen de faire en sorte que l’on ne paie pas pour installer une forêt qui ne coûte rien à personne ? Je trouve ça un peu surprenant… » Premier vice-président, Frédéric Touzellier, en remplacement de Franck Proust, a simplement répondu : « Il s’agit d’une occupation du domaine public. La taxation est quand même minime. » À l’issue de la présentation de la délibération, 81 élus ont voté pour et 8 élus se sont abstenus.