Dans un communiqué, la procureure de la République, Cécile Gensac, précise le profil de la personne interpellée : "Les investigations menées par les militaires de la compagnie de gendarmerie départementale de Bagnols-sur-Cèze permettaient d’identifier un individu, sans domicile fixe, âgé de 34 ans, inconnu des services de la justice, suspecté d’être à l’origine du double départ de feu." Et d'ajouter : "L’intéressé, à l’issue de sa garde à vue était déféré devant le procureur de la République et placé en détention provisoire par le juge des libertés et de la détention avec une convocation à délai différé devant le tribunal correctionnel de Nîmes le 25 avril 2024, dans l’attente du retour d’une expertise psychiatrique."

Les faits se sont déroulés le 5 mars. Il est alors 19h, Claire Lapeyronie, la maire, se rend en mairie pour "travailler ses dossiers". Le bâtiment est vide. Elle remarque qu'un container a été placé devant la porte principale. Elle le contourne, entre et sent immédiatement une odeur de fumée. Elle referme la porte et appelle les pompiers. Le feu avait pris sur la face extérieure de la petite porte sur le côté de l'hôtel de ville. Les enquêteurs ont trouvé "trois ou quatre allume-feu", induisant rapidement la piste d'un incendie criminel. Un deuxième départ de feu "avec le même procédé" a été remarqué le lendemain matin, au niveau de la fenêtre de la salle des mariages.

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Le même matin, ont aussi été découvertes des dégradations au centre technique municipal. Daniel Mouchetant, premier adjoint spiripontain avait décrit alors : "Un camion-benne et un camion-nacelle ont été détériorés au niveau des vitres et du tableau de bord. Les vitres ont été brisées et les tableaux de bord saccagés, et le portail du Centre technique municipal semble avoir été forcé."