Lorsque les secours sont arrivés sur place, mardi vers 18h30, dans le centre de la commune de Quissac, il n'y avait plus rien à faire. Un homme, âgé de 25 ans, était décédé. Rapidement le neveu de la victime a été dans le collimateur des gendarmes. Et pour cause : le neveu, âgé de 21 ans, a été vu en train de frapper son oncle dans la rue près d'un bar. Un neveu, chauffeur-livreur habitant Alès, qui a fini par se rendre à la caserne de Gendarmerie, mardi vers 20h, pour avouer les violences sur ce membre de sa famille. Il a été placé en garde à vue et il est actuellement entendu par les militaires.

Pour l'instant, les raisons de se passage à l'acte paraissent troubles. En effet, durant sa garde à vue qui va être prolongée dans les prochaines minutes, le mis en cause évoque une dette de 30 euros qui pourrait être au centre du conflit. L'oncle décédé devait 30 euros à un copain du neveu... Ce dernier serait venu mardi soir à Quissac demander des comptes à son oncle sur cette dette. Il est venu s'expliquer mais avec une matraque télescopique qu'il a acheté la veille. Une raison qui a poussé le procureur d'Alès à élargir l'enquête de flagrance en qualifiant les faits "d'assassinat". 

Dans les faits de cette soirée tragique, l'oncle a été violement frappé dans la rue avec la matraque, dont au moins deux fois à la tête, selon l'autopsie réalisée ce mercredi matin à l'institut médico-légal du CHU de Nîmes dirigé par le docteur Mounir Benslima, indique le procureur Abdelkrim Grini. "La victime a été frappée même lorsqu'elle était à terre, dans la rue". Les investigations se poursuivent...

* Contacté l'avocat du mis en cause, Maître Hugo Ferri n'a pas souhaité communiquer à ce stade.