L’idée de cette convention est de fédérer les établissements autour d’actions en lien avec cette thématique, prégnante sur un territoire dont une des communes, Saint-Marcel-de-Careiret, a passé des mois à se faire ravitailler par camions-citernes. « Vous allez mener un parcours tout au long de l’année avec des rendez-vous », présente l’enseignante référente Natacha Bensaid aux élèves ce mardi matin lors de la signature de la convention liant le lycée Einstein, les collèges du Bosquet Jean-Moulin, Bernard De-Ventadour, Gérard-Philipe et le lycée professionnel privé Sainte-Marie pour Bagnols, les collèges George-Ville et Notre-Dame pour Pont-Saint-Esprit, avec l’Agglomération.

Après leur avoir dressé un bilan environnemental d’un territoire qui produit 650 000 tonnes d’équivalent CO2 chaque année et n’en capte que 10 %, le président de l’Agglomération du Gard rhodanien Jean-Christian Rey affirmera aux éco-délégués présents que l’enjeu était « d’agir dans tous les domaines, car nous ne voulons pas attendre 2050 pour la neutralité carbone, nous subissons déjà régulièrement les conséquences du dérèglement climatique. » Alors ces éco-délégués, « la France de demain », selon l’élu, vont plancher.

Portes ouvertes pour les éco-délégués

Pour les y aider, l’Agglo va « mettre à disposition ses équipements, sur l’eau, l’assainissement, les ordures ménagères, vous pourrez accéder aux structures, rencontrer les professionnels qui y travaillent », dira le président de l’Agglo aux élèves. De quoi les instruire, mais aussi leur donner des clés pour pouvoir travailler sur des solutions. « Il est très important que les éco-délégués se mobilisent », soulignera le proviseur du lycée Einstein Thierry Delaigue. Son adjoint Xavier Ripoll saluera quant à lui le fait que les éco-délégués allaient « prendre leur charge » en s’investissant sur ces questions.

Et plus largement, les établissements veulent aussi agir au quotidien en faveur du développement durable. Ainsi, le lycée Einstein va mener une action sur les déchets numériques, qui encombrent les serveurs et gaspillent de l’énergie, mais aussi sur le tri, notamment à la cantine. Quant au lycée Sainte-Marie, s’il a, du propre aveu de son proviseur Jean-Marc Gucciardi, « pas mal de retard » sur la question, il a recruté un personne en service civique pour avancer sur le développement durable. Et le fait que les établissements se fédèrent permettra aussi « d’échanger, nous sommes preneurs de bonnes pratiques », rajoutera-t-il.