Même si des engins de chantier et des ouvriers sont déjà sur place, il faut avoir encore un peu d’imagination, sur le terrain jouxtant l’avenue Georges-Pompidou qui accueillera la future piscine, mais aussi la nouvelle école privée Notre-Dame. En chef de chantier, le président de la CCPU Fabrice Verdier a présenté au préfet le projet de piscine, dont les travaux doivent durer jusqu’à juin 2025. « Nous avons fait le choix de la géothermie et du solaire, la piscine sera à 80 % autonome en énergie », vantera l’élu, évoquant également la gestion « économe en eau » d’un équipement comprenant un bassin de 25 mètres sur quatre lignes.

Une piscine capable d’accueillir les scolaires jusqu’au lycée, venus d’un territoire plus large que celui de la CCPU : « nous sommes allés jusqu’à Remoulins, nous anticipons l’avenir », glisse Fabrice Verdier, qui ne fait pas mystère de ses ambitions concernant la Communauté de communes du Pont du Gard voisine. Il faut dire qu'au-delà de ces considérations, le Gard est pauvre en piscine couverte, surtout depuis la fermeture de celle de Laudun-l'Ardoise en 2018.

Ce projet de piscine, il va coûter 7,5 millions d’euros. Une somme que la CCPU n’assumera pas seule, puisque le Département a déjà dit qu’il mettrait 1,2 million d’euros, « et la Région va venir aussi », affirme Fabrice Verdier, qui est aussi conseiller régional. Quant à l’État, « c’est dans les tuyaux », confirme le préfet. « C’est un projet cohérent, que nous soutenons, reprend-il. Il y a un besoin d’équipements, et une nécessité d’apprendre aux gamins à nager. » Le services de l’État ont aussi été sensibles à l’aspect économe en eau et en énergie du projet, un aspect accompagné par le Fonds vert « aussi sur la réhabilitation de certaines piscines anciennes, qui sont des passoires thermiques absolues », rappelle le préfet.

Au cours ce cette journée uzétienne, les élus ont aussi présenté les projets des Sablas et du Mas de Mèze sur l’aspect économique, les travaux d’isolation et de végétalisation de la médiathèque, et côté Uzès, les autres projets portés par la commune, eux aussi soutenus en partie par l’État. Histoire, dixit Fabrice Verdier, « que le préfet voie que l’argent de l’État est bien utilisé. »