Elle est aux manettes, et compte bien le montrer : dans ce document, pas de programme — il sera dévoilé, comme l’équipe municipale, dans les prochaines semaines — mais un bilan. Celle qui se présente comme « une femme engagée au service de ma ville et des Spiripontains » et dit « se bat(tre) pour apporter des solutions », présente le travail des six dernières années, avec, entre autres, « une entrée de ville sécurisée, une caserne de gendarmerie flambant neuve, un patrimoine rénové et des habitations rénovées avec l’aide de la commune ».

Claire Lapeyronie rappelle que la mairie accompagne « 120 associations » chaque année, met en place « deux véhicules gratuitement » pour les aînés et a rénové « trois écoles pour accueillir vos enfants dans les meilleures conditions d’enseignement ». Claire Lapeyronie, par ailleurs conseillère régionale, rappelle également la réouverture en 2022 de la ligne de TER et de la gare de Pont-Saint-Esprit.

Elle affirme par ailleurs que, « après plusieurs années d’efforts et un travail en étroite collaboration avec les services de l’État, les finances sont désormais saines. Nous avons enfin les moyens de renforcer nos services publics aux habitants et de mener de nouveaux projets pour les Spiripontains. »

Sur les deux sujets vus comme prioritaires sur lesquels elle est régulièrement attaquée, la propreté de la ville et la sécurité, Claire Lapeyronie met en avant des actions. Côté propreté, la maire sortante argue d’une campagne de sensibilisation lors du lancement de la redevance incitative par l’Agglomération, de la mobilisation d’agents communaux « pour compenser les incohérences de la nouvelle collecte et les incivilités » et l’achat d’un camion à double benne et d’une balayeuse qui doivent être livrés en avril et en mai. Côté sécurité, la maire sortante évoque la nouvelle gendarmerie, mais aussi « un policier municipal supplémentaire depuis 2020 et des plages de présence étendues le samedi » et « la vidéoprotection déployée largement et le centre de vidéoprotection renforcé. »