La 4e édition des Estivales du Gub’ se tiendra les 7 et 8 juillet à la ferme de Gubernat, à Saint-Laurent-de-Carnols. Avec l’ambition cette année encore de passer un cap.

Après « un changement majeur » l’année dernière, selon les mots de l’organisateur Justin Vialle, qui a vu les Estivales changer de braquet en faisant venir 2 000 personnes notamment grâce à une soirée dédiée aux années 2000 avec, entre autres, le groupe Tragédie, cette année l’événement veut encore grandir.

Ainsi, le vendredi un plateau composé de Tryo, du groupe Une touche d’optimisme, de Baba & Bogdan ouvrira le festival, avant un samedi 100 % electro, avec en tête d’affiche Bakermat, qui cartonne en ce moment, Notre Dame, mais aussi un set live de Joachim Pastor, Delon et Cebb, le Sunday Crew et Kiara. « Ce sont des artistes intergénérationnels, et deux mondes musicaux différents », commente Justin Vialle.

Alors la scène double en taille, en passant à 10 mètres sur 15, et la jauge du festival est à l’avenant, en passant de 1 500 personnes l’année passée à 3 000 cette année. La capacité en restauration et en buvette doublera elle aussi. Et, après avoir mesuré le chemin parcouru en si peu de temps, avec une première soirée il y a quatre ans ayant réuni 200 personnes, Justin Vialle affirme que « l’idée chaque année est de faire grossir l’événement », alors que le terrain familial le permet.

Et comme à la ferme de Gubernat, spécialisée dans les produits à base de canard, on aime bien manger, la restauration sur place sera du fast-food haut de gamme, avec des produits frais et locaux, et cette année deux chefs chevronnés ont été choisis « pour sublimer nos produits dans les espaces partenaires », précise Justin Vialle : Richard Durand du restaurant C’la Vie à Orsan, et Matthieu Hervé du Château de Montcaud, à Sabran. Côté vins, la Maison Rivier, le domaine de la Catherinette et le Château Saint-Nabor seront de la partie. Les Estivales du Gub’, soutenues par la région Occitanie, ont obtenu le label « Année de la gastronomie ».

De quoi illustrer la philosophie d’un événement ancré dans son territoire, à savoir « travailler uniquement avec des entreprises locales, l’année dernière l’événement a représenté 140 000 euros de retombées économiques sur le territoire », souligne Justin Vialle. Idem pour l’aspect écologique, avec des toilettes sèches, l’utilisation d’écocups, d’emballages 100 % recyclables ou encore la mise en place du tri des déchets sur l’événement.

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