L’occasion aussi de découvrir le projet fédérateur mis en place autour de la culture au sein de l’établissement, avec notamment une artiste en résidence, la poétesse uzétienne Sandrine Cnudde, et le poète Yves Defago, le tout présenté par le proviseur Samir Ziane. « Ce projet, avec une résidence d’artiste, c’est ce que nous souhaitons faire dans les établissements scolaires », commentera la rectrice après la présentation.

Puis Sophie Béjean a visité les différents ateliers du lycée : taille de pierre, ferronnerie d’art, lustrerie, sculpture ornemaniste, ébénisterie, marqueterie ou encore sellerie. Autant de formations « pour certaines uniques », rappelle la rectrice, ce qui explique que des élèves viennent de toute la France dans cet établissement qui « fait partie de l’identité du territoire », affirme-t-elle.

Et si les élèves viennent parfois de loin, ils ont aussi vocation à rester sur un territoire qui fait une large place aux métiers d’art. C’est dans cette optique qu’une table-ronde a aussi été organisée cet après-midi avec les entreprises locales, les services de l’Éducation nationale et le vice-président de la Région délégué non pas à l’Éducation, mais à l'Économie et à l’Emploi, Jalil Benabdillah. « Cette relation école-entreprise est essentielle pour que les formations répondent aux enjeux des métiers », estime la rectrice.

Et ce alors que « sur les métiers d’art, ce sont souvent des petites entreprises, l’idée est d’écouter leurs besoins », reprend Sophie Béjean, face à « un enjeu de renouvellement, de transmission des compétences, et de voir comment on garde le geste ancestral avec les technologies d’aujourd’hui, garder l’esprit et les traditions de ces métiers tout en les faisant évoluer, nous y sommes attentifs. »