Publié il y a 23 jours - Mise à jour le 06.04.2024 - Thierry Allard - 1 min  - vu 265 fois

VILLENEUVE-LÈS-AVIGNON Une large délégation de la ville jumelle, Rheinbach, en visite

La délégation de Rheinbach a été accueillie en mairie de Villeneuve ce jeudi

- Photo : Thierry Allard

Il leur a fallu un gros car, et il fut difficile de les faire rentrer sur la photo souvenir : une large délégation de 53 Allemands venus de la ville jumelle de Villeneuve, Rheinbach, s’est rendue à la mairie ce jeudi.

Principe de réciprocité oblige, une année les Villeneuvois vont en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, et l’année qui suit c’est l’inverse. Cette année c’est donc Villeneuve qui accueille la délégation, bien fournie donc. Arrivés mardi soir, les Allemands devaient repartir dimanche matin. Entre-temps, le Comité de jumelage de Villeneuve et son président Philippe Gallo leur ont concocté un programme aux petits oignons : visite de Saint-Rémy-de-Provence, de l’Abbatiale de Saint-Gilles, de Villeneuve, évidemment — surtout pour les 22 Allemands encore jamais venus dans la cité cardinalice, dont le maire Ludger Banken —, d’Aix-en-Provence ou encore d’Avignon. « Nous avons fait un programme de trois semaines condensé en cinq jours », résume Philippe Gallo.

Au-delà de l’aspect touristique, c’est une question de « fraternité, qui illustre le lien que nous avons depuis 1969, date du jumelage entre nos deux communes », souligne la maire de Villeneuve, Pascale Bories. Un échange culturel rendu possible par le travail des deux Comités de jumelage, conservant « des relations bien vivantes qui correspondent au but du jumelage à la sortie de la Deuxième Guerre mondiale, un moyen de construire de la fraternité entre les peuples », poursuit-elle. De quoi « dépasser les préjugés et améliorer la compréhension mutuelle », soulignera ensuite son homologue de Rheinbach, Ludger Banken, ravi de découvrir la région, notamment « la cuisine provençale ! »

Si ce jumelage est bien vivant, le Comité villeneuvois l'est aussi, puisqu’il a gagné une quinzaine d’adhérents en un an, revendique son président. Alors pour Philippe Gallo, 55 ans après son instauration, « il est parti pour vivre encore au moins 55 ans ».

Thierry Allard

Bagnols-Uzès

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