PETITE CAMARGUE Le label "Territoire bio engagé" attribué

L'équipe de la communauté de communes et le président Christian Soler.
- Photo Lïana DelgadoAvec 27 % de produits bio en valeur d’achat dans ses menus scolaires, la Petite Camargue devient la première communauté de communes du Gard à obtenir le label “Territoire bio engagé” sur le critère de la restauration collective.
La Communauté de communes de Petite Camargue a officiellement reçu le label “Territoire Bio Engagé”, décerné par Inter Bio Occitanie. Cette distinction vient honorer un engagement collectif des élus, des équipes de restauration et des producteurs locaux. “Ce label récompense un projet global. Il illustre notre volonté d’inscrire le bio dans la durée, dans les champs comme dans les assiettes”, souligne André Brundu, président de la communauté de communes Petite Camargue. Ce sont les cinq communes membres (Aubord, Aimargues, Beauvoisin, Le Cailar et Vauvert) qui bénéficient de cette reconnaissance, rejoignant ainsi les 80 collectivités déjà labellisées en Occitanie.
“Cette reconnaissance est le fruit d’un travail qui dure depuis près de 30 ans au sein de notre intercommunalité qui est précurseur dans l’utilisation du bio”, assure le président. En 1997, Vauvert accueillait la première cuisine centrale certifiée bio de France. Aujourd’hui, la communauté de communes de Petite Camargue poursuit son engagement avec la construction d’une nouvelle cuisine centrale, qui ouvrira en novembre prochain. Ce nouvel édifice est labellisé Bâtiment Durable d’Occitanie niveau Or. “Cette certification illustre notre volonté de construire un modèle alimentaire durable, local, sain et équitable”, ajoute André Brundu.
Présent lors de la remise du label, Christian Soler, président d’Inter Bio Occitanie, a salué les initiatives du territoire. “Il est important de développer les filières biologiques et locales qui représentent une priorité et un axe majeur pour tout le monde. Dans notre région de nombreux agriculteurs ont choisi le bio ce qui fait de l’Occitanie la première région bio de France et la deuxième d’Europe”, affirme-t-il. Pour Inter Bio Occitanie, chaque territoire engagé est un important pour continuer d’agrandir les terres biologiques et pour relier agriculture durable, alimentation saine et économie locale.
Une démarche éducative et responsable
Avec 1 500 repas servis chaque jour, le passage au bio implique une chaîne locale de production. Ce sont une trentaine de fournisseurs de proximité qui participent à cette dynamique : agriculteurs, artisans, coopératives. Ce choix en faveur du bio et des circuits courts apporte des bénéfices concrets. Il permet au territoire de gagner en autonomie alimentaire, en s'appuyant sur ses propres ressources pour nourrir sa population. C’est une façon de créer des liens entre alimentation, agriculture et développement économique.
"Nourrir, ce n’est pas simplement remplir une assiette, c’est transmettre, éduquer et éveiller à des saveurs et à des savoirs", soutient Christiane Espuche, élue à la restauration scolaire. D’ailleurs, les enfants étaient au cœur de cette journée symbolique. Ils ont pu assister à des ateliers éducatifs sur le thème des produits de la terre. “Ce label n’est pas un aboutissement, c'est un nouveau départ et nous engage à aller encore plus loin, vers toujours plus de bio dans les repas, dans une meilleure lutte contre le gaspillage alimentaire et plus de liens entre alimentation, territoire et citoyenneté”, conclut le président de la communauté de communes Petite Camargue.