Petits festivals, gros impacts
La population de Sumène est multipliée par six le week-end des Transes cévenoles tandis que celle de Junas quadruple lors de son festival de jazz. Fin juillet, Alès accueille 1 000 Fous chantants.
Pas de casting, pas d’audition. Pour faire partie du chœur XXL des 1 000 Fous chantants d’Alès, il suffit d’aimer chanter. Les 2/3 des choristes sont des fidèles.
Quel que soit l’artiste, environ 670 personnes s’inscrivent, année après année. Pour l’édition anniversaire de ses 25 ans, l’association les Fous chantants a bouclé très rapidement le recrutement des 330 choristes manquants.
« À l’annonce du nom de Vianney, en 24h, nous étions complets », reconnaît-on du côté de l’association. Ces 1 000 choristes vont répéter une semaine au fort Vauban d’Alès. Puis, le vendredi 26 et le samedi 27 juillet au soir, ils rendront un hommage en chansons à cet artiste francophone.
Cette semaine de formation au chant choral est facturée 100 € pour un mineur et 398 € pour un adulte. La plus jeune de ces choristes a 10 ans, la plus âgée 84. La majorité d’entre eux viennent de loin. Seulement 23 % sont Gardois. 62.5 % viennent du reste de la France. Dans la troupe, on trouve aussi 12 % de Belges, 2 % de Suisses. Les 0,5 % restants sont domiciliés en Allemagne, Italie et Luxembourg.
770 personnes à loger
Le calcul est vite fait. Si on exclut les Gardois, on peut estimer qu’environ 770 choristes doivent se loger à Alès …