Objectif Gard, le magazine : Les débuts de votre engagement politique ?
Julien Plantier : Je me suis engagé en 2002 quand Jean-Marie Le Pen est arrivé au second tour de la Présidentielle. Un véritable séisme. Trois ans plus tard, à mes 19 ans, je décide de prendre ma première carte au RPR qui deviendra ensuite l’UMP. D’abord et avant tout pour Nicolas Sarkozy. J’aimais son franc-parler, son langage direct. Je rencontre rapidement Jean-Paul Fournier par l’intermédiaire d’un ami. L’aventure politique était lancée. Non sans mal… Il a fallu mettre le pied dans la porte de la permanence. Peut-être en raison d’une méfiance de voir des nouveaux et surtout des jeunes. Je suis passé par toutes les étapes : tractage, militantisme, opération de collage. Je suis ensuite devenu délégué jeunes et je crois que j’ai tapé dans l’œil du maire qui m’a proposé de venir sur sa liste. En 2008, je rentre au conseil municipal en tant que benjamin. Et j’ai évolué grâce à lui et à mon travail pour finir par devenir adjoint aux Sports en 2014.
Des véritables convictions de Droite ?
Je crois au mérite, très clairement. C’est pour moi l’école de la vie. Il faut se donner l’ambition et la détermination pour parvenir à ses fins. Je crois à la justice, le fil conducteur de la vie en société. Je m’inscris enfin dans un état libéral. C’est-à-dire que les libertés doivent être assurées pour tous. Cela passe aussi par la liberté de vivre sereinement dans un État fort qui protège les biens …