FAIT DU SOIR 6 022 176 habitants en Occitanie au 1er janvier 2021
En effet, il n’y a pas d’erreur dans les données, nous parlerons bien des chiffres de 2021 de l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). L’Occitanie est la quatrième région française la plus peuplée de France, avec comme départements en tête la Haute-Garonne, l'Hérault puis le Gard.
Rien de nouveau, le soleil et le calme attirent les foules ! Ici, en Midi-Pyrénnées ou en Languedoc-Roussillon, on a l’art de vivre, un peu de travail et le soleil. Logiquement, la population de la Région réunie augmente rapidement sur la période 2015-2021 grâce à un fort excédent migratoire alors que les naissances et les décès s’équilibrent sous l’effet de la baisse de la fécondité et du vieillissement de la population.
« La méthode du recensement annuel est basée sur des cycles de collecte de cinq ans. Toutefois, l’évolution de la situation sanitaire avait conduit à reporter à 2022 l’enquête annuelle de recensement prévue en 2021 » expliquent Alexandra Démier et Christophe Péalaprat de l’Insee.
Pour être robustes, les évolutions mesurées sur la dernière période (2015-2021) doivent donc être analysées avec un pas de six ans. Ces comparaisons sont donc basées sur une période de six ans pour la plus récente (2015-2021) et une période de cinq ans (2010-2015) pour la plus ancienne.
La Haute-Garonne et l’Hérault sont les départements de France métropolitaine où la population augmente le plus vite. Malgré la dégradation des soldes naturels, la population augmente en Ariège, dans l’Aude, le Gard, les Hautes-Pyrénées, les Pyrénées-Orientales, le Tarn et le Tarn-et-Garonne.
La population progresse fortement dans les communes de Toulouse et de Montpellier qui franchissent respectivement les seuils de 500 000 et 300 000 habitants. À l’inverse, elle recule à Nîmes et à Perpignan, les deux autres communes de plus de 100 000 habitants de la région. Ces strates plaisent moins aux nouveaux venus.
Derrière l’Île-de-France, l’Auvergne-Rhône-Alpes et la Nouvelle-Aquitaine que l’Occitanie talonne, les Hauts-de-France semblent décrocher dans cette course au podium.
En Occitanie, les arrivées sur le territoire sont nettement plus nombreuses que les départs. Cet excédent migratoire contribue à augmenter la population de +0,7 % chaque année. Il est inférieur à celui de la Corse (+1,1 %) mais supérieur à ceux de la Nouvelle-Aquitaine et de Bretagne (+0,6 %).
En revanche, le solde naturel, différence entre les naissances et les décès, est quasi nul entre 2015 et 2021 alors qu’il était encore positif entre 2010 et 2015. Les naissances et les décès s’équilibrent ainsi en Occitanie, comme dans d’autres régions telles le Centre-Val de Loire, la Normandie ou le Grand Est.
Dans tous les départements d’Occitanie, les arrivants sont plus nombreux que les partants entre 2015 et 2021. Cette attractivité compense la dégradation des soldes naturels, liée à la baisse de la fécondité et au vieillissement de la population.
Qu'en est-il dans le Gard ?
Regardons plus précisément la situation du Gard. Le département compte ainsi 756 543 habitants en 2021 mais en dénombrait 738 189 en 2015 et 709 700 en 2010. L’évolution annuelle entre 2015 et 2021 est de 0,4 % avec un solde nul si on enlève le solde migratoire.
Petit rappel sur ce que sont le "solde naturel" et le "solde migratoire". Le solde naturel est la différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès enregistrés au cours d’une période. On parle d’accroissement naturel ou d’excédent naturel lorsque le nombre de naissances est supérieur à celui des décès (et inversement de déficit naturel).
Le solde migratoire est la différence entre le nombre de personnes entrées sur un territoire donné et le nombre de personnes qui en sont sorties, au cours de la période considérée. Le solde migratoire apparent, mesuré ici, est obtenu par différence entre la variation totale de la population au cours de la période considérée et le solde naturel. On parle d’excédent migratoire quand ce solde est positif et de déficit migratoire quand il est négatif.
Les naissances ne sont plus supérieures aux décès désormais dans notre département, contrairement à la période précédente. La population du Gard, troisième département d’Occitanie, progresse seulement grâce à l’excédent migratoire. Celui-ci est cependant plus faible que lors de la période précédente (+0,6 % par an).
La région Occitanie compte quatre communes de plus de 100 000 habitants. Toulouse, Montpellier, Nîmes et Perpignan et, parmi elles, seules les deux premières sont plus peuplées que lors des précédentes analyses chiffrées.
À Nîmes ?
Pour Nîmes, on note 148 104 âmes en 2021 quand elles étaient 150 672 en 2015. Même le solde migratoire ne sauve pas les données avec des chiffres moins bons que ceux du solde naturel.
Alors que les migrations résidentielles contribuaient à augmenter la population de +0,6 % par an à Nîmes, les départs sont supérieurs aux arrivées sur la période récente. Par ailleurs, la composante naturelle s’affaiblit dans cette commune. La population continue cependant d’augmenter dans la plupart des communes périphériques.
Les recensements de population se déroulent en janvier-février. Le solde naturel de la période 2015-2021 a pu être affecté par la crise sanitaire liée à la Covid-19.
Et ailleurs dans le Gard ?
En 2021, Puechredon et ses 47 habitants connaissent une augmentation annuelle de 6,10 % par rapport à 2015. C’est du côté d’Arphy que l’on constate la plus grosse chute (-3,60 %) alors que le bourg ne compte plus que 140 âmes. Bordezac reste parfaitement stable et compte 391 habitants comme Bagnols-sur-Cèze qui reste à 18 242 Bagnolais. Il en va de même pour le Grau-du-Roi et ses 8 438 habitants à l’année.
Alès demeure en positif avec une augmentation d’1,80 % pour arriver 43 892 habitants en 2021. Beaucaire enregistre une belle hausse de 3 % et arrive à 15 680 riverains.
Bouillargues chute un peu, Calvisson passe les 6 000 habitants, Manduel les 7 109 et Pont-Saint-Esprit les 10 600. Garons franchit la barre des 5 106 grâce à un accroissement de 1,1 %.
En 2021, Saint-Gilles comptait 14 264 riverains et continuait son ascension tout comme Saint-Privat-des-Vieux qui flirte avec les 5 500 âmes laissant Sommières (5 040 habitants) derrière. Vauvert reste au-dessus des 11 700 et Villeneuve-lez-Avignon à plus de 12 600.
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