Arrivé mardi soir dans le Gard, Monseigneur Nicolas Brouwet a rencontré des habitants de Langlade avant de constater les dégâts dans les églises de Calvisson et Vergèze.

C'est sûr, Monseigneur Nicolas Brouwet se souviendra de ses premières heures dans le Gard. Arrivé mardi soir, alors que le sud du département constatait les dégâts générés par les inondations, le nouvel évêque de Nîmes, Uzès et Alès, est resté bloqué sur l’autoroute à hauteur de Vauvert : « J’ai mis deux heures pour faire les vingt derniers kilomètres », souligne le nouveau gardois.

« À mon arrivé à Lourdes, il y avait eu aussi des inondations »

« À mon arrivé à Lourdes, il y avait eu aussi des inondations », se souvient Monseigneur Nicolas Brouwet. Pour découvrir le Gard, le natif de Suresnes (59 ans) a commencé par Langlade. Il y a rencontré Chantal et Jean-Pierre Dufour, un couple qui habite le village depuis 1961. Le couple, n’a pas trop été impacté par la montée des eaux, mais il a témoigné des précédentes inondations de 1988 et 2002.

Accompagné par le Père Philippe Julien, le curé de la Vaunage, Monseigneur Brouwet est ensuite allé visiter les églises de Calvisson et Vergèze qui ont subi des dégâts. « Ça a été un épisode marquant pour la population. Je craignais qu’il y ait des dégâts humains. Je trouve que les Gardois réagissent avec beaucoup d’énergie, tout le monde se mobilise. C’est mon rôle d’être auprès des prêtres, des communautés et de la population. Je viens constater les dégâts et regarder ce qu’il y a à faire », a conclu l'évêque dont la messe d’installation aura lieu ce samedi à 15h30 dans la cathédrale de Nîmes.

Norman Jardin