


« Partez par là. Vous verrez, elle est juste après le monument Pradier. » Le gardien du cimetière protestant de Nîmes tend la main vers la droite. Le fameux monument Pradier est inratable. Une statue de femme est abritée sous une arche somptueuse portée par des colonnades. Cette œuvre baptisée « l’immortalité » rend-elle hommage à l’architecte Henry Espérandieu ? Absolument pas. Elle cache le tombeau d’un industriel de la bonneterie. La tombe d’Henry Espérandieu se trouve quelques mètres plus loin. Une simple litière égarée dans un recoin, au milieu de tombeaux plus imposant …