Publié il y a 4 h - Mise à jour le 21.10.2025 - Thierry Allard - 2 min  - vu 318 fois

EXPRESSO Patrice Prat envisage « un avenir différent » pour l’Ardoise

Patrice Prat, candidat aux municipales à Laudun-l'Ardoise

- Thierry Allard

En mars dernier, l’ancien maire de Laudun-l’Ardoise (1995-2014) et député (2012-2017) Patrice Prat avait lancé, pour amorcer son retour sur la scène politique dans sa commune d’origine, que s’il revenait, ce serait avec « un projet qui va marquer les esprits, ce qu’on va annoncer va en secouer plus d’un. »

Et effectivement, ce que le candidat a abordé vendredi lors d’un point presse pour annoncer la tenue de trois réunions publiques, dont la première sur le thème de l’Ardoise ce mardi 21 octobre à 18h30 au foyer Jacques-Brel, va faire parler. Car, évoquant le bourg de l’Ardoise, dont il est originaire, un bourg industriel sinistré il y a vingt ans par la fermeture de l’usine sidérurgique Arcelor-Mittal, Patrice Prat s’est aventuré à lui imaginer un avenir hors de l’industrie.

Il faut dire qu’il ne croit pas beaucoup à l’appel à projets lancé par l’Agglomération du Gard rhodanien, avec la municipalité actuelle, pour l’ancien site sidérurgique, y voyant de grosses faiblesses, notamment sur les accès sud au site, pas financés. Alors il l’affirme : « Si nous n’avons pas courant 2026 des garanties d’implantations dans un délai court, si je suis élu, nous remettrons en question l’avenir du foncier Arcelor et nous renoncerons à un projet économique miroir aux alouettes depuis tant d’années. » Concrètement, « si nous n’avons pas de concret, nous pourrons repenser ce lieu comme un lieu qui ne serait pas dédié à l’économie, précise-t-il. Et la sucrerie (qui se trouve sur le site, NDLR), la première empreinte industrielle du territoire, nous la classerons et nous y mènerons un projet de réhabilitation et de revitalisation. »

Pour lui, « peut-être que l’Ardoise a un autre avenir que celui du foncier Arcelor, l’Ardoise doit devenir un lieu avec une âme de village et on doit s’y réapproprier des aires de nature, de détente », affirme-t-il. Un port de plaisance, alors que celui qui existait à l’Ardoise a fermé ? « Il y a peut-être un avenir différent, aujourd’hui on manque d’anneaux de plaisance dans le sud », affirme-t-il, convaincu « qu’on ne peut plus voir l’avenir de l’Ardoise uniquement sur une vision économique. »

Il vous reste 80% de l'article à lire.

Pour continuer à découvrir l'actualité d'Objectif Gard, abonnez-vous !

Votre abonnement papier et numérique
à partir de 69€ pour 1 an :

  • Votre magazine en version papier et numérique chaque quinzaine dans votre boite aux lettres et en ligne
  • Un accès illimité aux articles exclusifs sur objectifgard.com
Thierry Allard

Politique

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio