• Jérémie, LFI :
« Après les deux campagnes électorales, j’ai l’impression d’avoir dormi deux semaines »
« Notre principe central, c’est l’action, l’action, l’action », martèle Jérémie, 32 ans et militant de la France insoumise. Son ami Yanis, étudiant en informatique de 20 ans, confirme en égrainant leur emploi du temps de la semaine du 21 au 25 octobre : lundi et mardi, tractage entre midi et deux aux sites universitaires de Vauban et Hoche. Mercredi, réunion des groupes d’action de LFI de Nîmes et ses alentours. Jeudi, nouveau tractage à Vauban. Samedi, Yanis, touché par la situation au Moyen-Orient, est parti dans l’Ariège manifester devant la prison de Lannemezan pour la libération du militant marxiste libanais Georges Ibrahim Abdallah emprisonné depuis quarante ans. Yanis s’est engagé avec LFI dans le courant de l’été, dans cette drôle de période où les résultats étaient tombés mais aucun gouvernement nommé. « La tempête était passée. J’avais le sentiment d’avoir remporté l’élection mais pas vraiment. C’est le résultat du RN qui m’a motivé », confie-t-il. Jérémie, professeur des écoles démissionnaire, s’est engagé avant. Européennes, Législatives, lui a fait « deux campagnes pour le prix d’une ». « Au cœur de la campagne, je participais à une ou deux actions par jour. J’ai l’impression après d’avoir dormi pendant deux semaines », éclate-t-il de rire. La cadence s’est ralentie mais il bouge toujours : « …