Publié il y a 4 mois - Mise à jour le 04.12.2023 - Abdel Samari - 2 min  - vu 2450 fois

ÉDITORIAL Alarme sociale chez Tango : jusqu'à quand Nîmes métropole peut-elle faire la sourde oreille ?

Photo d'illustration DR/OG

"Non au transport subi, oui au transport choisi." Derrière ce slogan, quelles sont les avancées du nouveau marché ? Plus de confort pour les conducteurs ? Un renforcement du service public ? Pour la CFDT, désormais syndicat majoritaire après les dernières élections professionnelles, il est urgent d'obtenir des réponses concrètes.

Les salariés de Tango sont inquiets. La fin d'année approche et les services de Nîmes métropole avancent sur le marché en cours de renouvellement avec le nouvel opérateur. Les signaux envoyés à ce stade ne sont pas pour les rassurer. La dernière rencontre avec le président Franck Proust n'a pas permis non plus d'obtenir toutes les réponses. Pour autant, les conditions de travail, les salaires et la sécurité pour les prochaines années sont au cœur des préoccupations. Et la crainte d'une réduction des acquis sociaux et un changement de cap dans la politique des transports font craindre le pire. Du côté de Nîmes métropole, sans inviter ouvertement au "circuler, y a rien à voir", on minimise la portée des inquiétudes. Le cap reste le même : "non au transport subi, oui au transport choisi." Derrière ce slogan, quelles sont les avancées du nouveau marché ? Plus de confort pour les conducteurs ? Un renforcement du service public ? Pour la CFDT, il est urgent d'obtenir des réponses concrètes. Mais pour l'instant, difficile de répondre parfaitement. L'annonce du nouveau délégataire n'interviendra au mieux que dans le courant du premier trimestre 2024. Le temps de départager la RATP et Keolis, un des anciens opérateurs, à l'occasion d'un troisième tour. Le dialogue est-il fermé jusqu'à cette date ? L'Agglomération nîmoise le laisse entendre... Il sera difficile de soumettre les salariés de la société de transport de Nîmes au silence jusque-là. D'ailleurs, ils viennent de déclencher une alarme sociale. Il s'agit tout bonnement d'une procédure de prévention qui pourrait aboutir à une grève. Et si les bus s'arrêtaient à Nîmes pour Noël... Cela ferait bien mauvais genre et pas sûr que le locataire du Colisée prenne ce risque.

Abdel Samari

Nîmes

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