Publié il y a 1 an - Mise à jour le 21.01.2023 - Anthony Maurin  - 5 min  - vu 836 fois

FAIT DU JOUR S'instruire et se construire, bienvenue à Unîmes !

Benoît Roig (Photo Anthony Maurin).

L'université de Nîmes et son président Benoît Roig sont dans l'actualité gardoise avec la création d'une Fondation et un bilan plus que positif de l'année 2022 ouvrant sur des perspectives réjouissantes pour 2023.

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Quand on est la dernière en date et la plus petite de France comme c'est le cas de celle de Nîmes, il faut que l'université en question ne cesse de se remettre en cause. Avec son président, Benoît Roig, UNîmes est tombée sur une personnalité qui prend à son compte pour le bonheur de tous des projets d'envergure qui font et feront franchir un cap à l'établissement nîmois.

Soirée des voeux oblige, le gratin de la fac, des collectivités locales et quelques chefs d'entreprises étaient réunis dans le flambant neuf auditorium de plus de 600 places du site Vauban à Nîmes. "Je suis ému de voir tout ce monde ! Cela témoigne de votre attachement à notre université." 2022 a été l'année des dix ans des statuts définitifs et des 15 ans de la création d'UNîmes.

Le nouvel auditorium bien garni pour les voeux d'UNîmes et de sn président Benoît Roig (Photo Anthony Maurin).

Aujourd'hui, la fac gardoise représente 6 000 étudiants (14 000 en tout), 300 personnels et plus de 40 formations proposées pour un budget qui est passé de 23 millions d'euros en 2019 à 32 millions en 2022. "Et on se demande encore si Nîmes est une ville universitaire... En tout, avec le pouvoir d'achat des étudiants et des enseignants, nous injectons près de 40 millions d'euros dans l'économie locale !"

2022 a été aussi l'année de l'immobilier, de l'énergie, du changement de menuiserie, de la création d'espaces et de locaux spécifiques ainsi que des travaux sur le nouvel auditorium. Pour le président, "ces équipements offrent de belles conditions de travail et de vie aux étudiants et tout cela en prenant en compte les ressources énergétiques. En 2022, nous avons engagé plus de 9,6 millions d'euros soit l'équivalent du budget des dix dernières années."

Benoît Roig (Photo Anthony Maurin).

Et Benoît Roig de s'enorgueillir du choix des entreprises qui ont fait les travaux. Sur 27 sociétés, 13 Gardoises et dix Nîmoises ! Les loisirs et la santé ne sont pas oubliés car UNîmes propose entre 25 et 30 activités sportives. À ce sujet, UNîmes devrait recevoir le label Sport/Santé et être parmi les premières facultés à l'arborer.

Une partie des 300 personnels (Photo Anthony Maurin).

Mais les avancées ne s'arrêtent pas là comme le confirme Benoît Roig : "Nous avons mis en place une cabine de télémédecine et des consultations avec des médecins spécialisés. Le restaurant universitaire de la Pinède sert en moyenne 620 repas par jour, sauf le 22 novembre dernier avec un pic à 1 100 repas, au lieu des 90 que l'on connaissait pas le passé.

Le gymnase de La Pinède (Photo Anthony Maurin).

Une année positive malgré la ou les crises, une année en plus, une année qui finalement laisse la place à 2023 pour aller encore plus loin. "Je crois que les étudiants ont bien compris la philosohpie de notre université, ils sont ici pour s'instruire et se construire. Ils sont notre fierté et nous avons beaucoup de reconnaissance grâce à eux", se réjouit le président. 

 (Photo Anthony Maurin).

Pour 2023, la question qui prédomine est : "Qu'est-ce qui va nous tomber sur la tête ? En tout cas ici, on s'adaptera ! Je rappelle en rigolant que nous sommes spécialistes dans les catastrophes et la gestion de crise !" Et Benoît Roig de poursuivre : "Nous allons continuer pour assurer le bien-être de nos étudiants. Nous luttons contre les précarités et je remercie nos partenaires. Nous allons bientôt lancer les premiers distributeurs de kits de produits d'hygiène qui seront gratuits pour les étudiants. Nous voulons aussi être au plus proche du monde socio-économique local pour que les entreprises puisent leurs talents sur leur territoire et que nos étudiants ne partent ailleurs pour trouver un job..."

Benoît Roig (Photo Anthony Maurin).

Le président a assuré que la recherche appliquée aurait droit à un travail de fond en lien avec les problématiques et les vulnérabilités de notre territoire. Il n'a pas oublié de mentionner qu'UNîmes offrait également une programmation culturelle de qualité à ses étudiants.

Cette année, le temps sera venu de déménager une partie de la recherche vers Hoche 3 et de démarrer les travaux de Hoche 2 pour accueillir en 2025 toute la partie science d'UNîmes. "Nous allons rénover deux autres amphis et rechercher du foncier car nous ne pouvons plus accueillir d'étudiants supplémentaires. Ils sont 6 000 et pour leur confort c'est suffisant."

L'entrée de l'université de Nîmes (Photo Anthony Maurin).

Après un interlude placé sous le signe du violon, c'est la création de la Fondation UNîmes qui était à l'ordre de la soirée. Des enjeux d'importance sont soutenus par des entreprises privées qui viennent filer un coup de main et quelques nécessaires devises. Le président Roig reprend le micro : "C'est un dispositif qui a pour but de récolter des fonds en faveur des étudiants et du territoire. Nous avons quatre fondateurs qui sont aussi donateurs, mais il y en aura bien d'autres si nous leur montrons des actions concrètes. Nous avons beaucoup d'idées mais c'est notre première année et nous ne voulons pas vendre trop de rêve !"

Directeur général de BRL, Jean-François Blanchet, veut "se mettre au service du territoire. Avec les projets enthousiasmants de l'université nous voulons être présents pour l'avenir et pour une croissance durable." Mikaël Bresson, président et créateur de Phytocontrol, est sur la même longueur d'onde. "Nous sommes partie prenante depuis plusieurs années à la faculté de Nîmes. Nous avons aidé à développer beaucoup de projets mais la Fondation devrait permettre d'en accélérer certains et de mieux les soutenir."

Benoît Roig et les quatre membres de la Fondation d'UNîmes  (Photo Anthony Maurin).

Jean-Philippe Dubar de la Banque Populaire est le troisième à participer au lancement du nouveau bébé. Sa banque connaît les jeunes et les jeunes la connaissent. Elle propose d'ailleurs des ristournes aux élèves boursiers et quand on sait qu'ils sont plus de 50 % à Nîmes... Pour Sébastien Lipinski, directeur de Décathlon Nîmes, quatrième pillier fondateur de la fondation : "Tout le monde connaît Décathlon, la marque, mais peu connnaissent notre action sociale, notre rôle social. Cela pourrait être une belle occasion de voir moins d'étudiants montpelliérains et plus de nîmois chez nous ! "

Benoît Roig (Photo Anthony Maurin).

Pour rejoindre la fondation ? Rien de plus simple ! Mais encore un avertissement fait par le président Roig avant la fin de la soirée : "Cette fondation n'a pas pour vocation de pallier les manques de l'État... Son objet est bien de mener des actions complémentaires à ce que nous faisons déjà ! Via un mail, chacun peut nous rejoindre en donnant ou en aidant. Nous ne voulons pas de l'argent pour de l'argent, mais nous sommes plutôt attachés aux valeurs, à la conviction." À vous de jouer !

La cour (Photo Anthony Maurin).

Anthony Maurin

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