Pour cette nouvelle campagne, Paul Gabriel, 44 ans, s’inscrit dans une dynamique d’union à gauche. "Nous avons un accord électoral avec le Parti communiste", comme ça avait été le cas lors des dernières élections. "Et nous sommes en discussion avec Génération.s et Place publique. Nous espérons également un partenariat avec Europe Écologie », explique-t-il. L’objectif est clair : constituer une liste large et représentative pour pouvoir porter les idées de gauche auprès des habitants.
Depuis sa première candidature en 2020, Paul Gabriel, ingénieur territorial installé à Saint-Gilles depuis 2007, a siégé au sein de l’opposition municipale. "Les habitants nous connaissent un peu mieux aujourd’hui. Participer aux commissions, aux conseils municipaux, c’est une expérience précieuse pour être utile à la ville", confie le candidat aux municipales 2026. La démocratie participative constitue le cœur du projet. "Beaucoup de choses ont été faites par la municipalité actuelle, on ne peut pas le nier, des décisions sont prises, mais elles ne concernent pas forcément l'ensemble des Saint-Gillois." Paul Gabriel et son équipe souhaitent créer des comités de quartier dotés d’un budget participatif, permettant aux habitants de proposer et de décider de certaines actions locales. « Il s’agit de leur donner davantage la parole ainsi qu'aux associations, et d’aller plus loin que ce qui a été fait jusqu’à présent », précise-t-il.
L’élu d’opposition projette également de renforcer les actions menées contre l’habitat indigne. "Il y a des familles monoparentales ou des jeunes couples qui ont du mal à se loger à Saint-Gilles. Nous voulons utiliser tous les dispositifs existants pour améliorer l’habitat, du permis de louer aux contrôles renforcés, tout en travaillant avec les bailleurs sociaux et le Département", détaille-t-il. Le même de poursuivre : "Concernant loi SRU (Solidarité et renouvellement urbain), qui impose aux communes de faire du logement social, l'exemption demandée au conseil communautaire ne renvoie pas un bon signal dans le cadre de la lutte contre l'habitat indigne."
Le sport et les infrastructures sportives trouvent leur place dans le programme en cours de construction. Paul Gabriel déplore le manque de créneaux et de salles pour les clubs sportifs locaux, il l’a d’ailleurs fait remarquer lors du dernier conseil municipal. Sur la question de la mobilité, plusieurs axes se dégagent : favoriser le vélo et proposer des stationnements pour les vélos, apaiser la circulation. En matière de transports publics, "on veut porter la voix des habitants à Nîmes métropole, puisque cela relève de ses compétences et engager un travail sur la mise en place d'un réseau fluide et clair, notamment entre les quartiers de Saint-Gilles et Nîmes."