Publié il y a 1 mois - Mise à jour le 07.03.2024 - Anthony Maurin - 2 min  - vu 474 fois

NÎMES Emile-Gauzy, une transformation réussie

La classe PMR de l'école Emile-Gauzy à Nîmes (Photo Anthony Maurin).

La classe PMR de l'école Emile-Gauzy à Nîmes (Photo Anthony Maurin).

329 élèves des écoles maternelle et élémentaire Léo-Rousson au Clos d’Orville sont temporairement dans les locaux de l’école Emile-Gauzy en partie rénovée.

Les petits élèves sont heureux à l'école Emile-Gauzy ! (Photo Anthony Maurin)
Les petits sont heureux à l'école Emile-Gauzy ! (Photo Anthony Maurin)

Une avancée de préau isolé phoniquement, une toiture neuve, une salle de motricité et un accès PMR… Voilà les rénovations de la première tranche de travaux qui concernait l’accueil des élèves de Léo-Rousson au sein de l’école Emile-Gauzy. Cette aile est utilisée par 116 jeunes élèves du Clos d’Orville, qui cohabitent donc ceux déjà scolarisés à Emile-Gauzy.

La classe PMR de l'école Emile-Gauzy à Nîmes (Photo Anthony Maurin).
La classe PMR de l'école Emile-Gauzy à Nîmes (Photo Anthony Maurin).

Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes, détaille : « L’école maternelle Léo-Rousson a été déplacé le temps des travaux, ici, dans l’enceinte de l’école Emile-Gauzy. Nous avons fait des travaux à hauteur d’1,7 million d’euro pour cela, mais l’essentiel c’est que les élèves soient dans les meilleures conditions car nous avons quand même six classes qui sont venues ici ! C’est important de faire savoir ce que nous faisons car c’était un engagement de campagne. En tout, nous avons budgétisé pour dix millions de travaux dans nos écoles ! »

La Ville supporte ainsi près de 70 % du coût des chantiers mais une enveloppe, grâce à l’ANRU, vient aider avec près de trois millions d’euros. Et le maire de reprendre : « C’est la quinzième école rénovée ou construite. L’enseignement est le plus gros budget de la Ville et on peut voir que parents comme enfants apprécient cela. »

Même le dortoir de l'école Emile-Gauzy pour la sieste est le bienvenu (Photo Anthony Maurin)
Même le dortoir pour la sieste est le bienvenu (Photo Anthony Maurin)

Jean-Marc Campello, conseiller délégué aux Jumelages, à l’artisanat, à la construction et à la rénovation énergétique des bâtiments municipaux est un élu heureux : « Nous faisons dans la qualité ! Monsieur le maire a voulu garder les écoles de proximité alors et même si la rénovation peut coûter cher parce que de nombreux travaux sont nécessaires pour les moderniser, c’est quand même plus agréable et les déplacements doux peuvent se faire avec plus de facilité. »

Un préau avec un bonus phonique a vu le jour et un autre a été créé, confère cette photo, dans l'autre partie de l'école Emile-Gauzy qui subira bientôt des travaux (Photo Anthony Maurin)
Un préau avec un bonus phonique a vu le jour et un autre a été créé, confère cette photo, dans l'autre partie de l'école Emile-Gauzy qui subira bientôt des travaux (Photo Anthony Maurin)

Ce n’est sans doute pas Véronique Gardeur-Bancel, adjointe déléguée à l’Éducation et à la réussite éducative, qui dira le contraire : « Nous réalisons des opérations en tiroir. Ici nous venons de terminer la première tranche des travaux qui a eu lieu pour accueillir les élèves de Léo-Rousson le temps que l’école soit reconstruite sur le même site. La feuille de route était claire. Nous avons écouté la population car les conditions d’apprentissage doivent être maximales ici comme au Mas Boulbon où est l’autre partie des élèves de Léo-Rousson. D’ailleurs, pendant les travaux, les bus et des agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles viennent et accompagnent les élèves. Tout le monde est très investi, c’est un sacré événement, c’était inédit de déplacer un groupe scolaire le temps de reconstruire une école. »

Petite discussion entre élus et responsables de l'école Emile-Gauzy (Photo Anthony Maurin)
Petite discussion entre élus et responsables de l'école Emile-Gauzy (Photo Anthony Maurin)

Leo-Rousson était la dernière des 83 écoles nîmoises à avoir une problématique structure métallique… Problématique ? Oui, l’amiante encore et toujours ! « 83 écoles, c’est peut-être beaucoup mais c’est comme ça que nous voyons l’éducation. Des structures plus petites et plus proches des lieux d’habitation des familles », conclut Jean-Paul Fournier.

Les élèves de Léo-Rousson courrent pour venir à l'école Emile-Gauzy en attendant de retrouver leur nouveau groupe scolaire l'année prochaine (Photo Anthony Maurin)
Les élèves de Léo-Rousson courrent pour venir à l'école Emile-Gauzy en attendant de retrouver leur nouveau groupe scolaire l'année prochaine (Photo Anthony Maurin)

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