NÎMES Fusillade à Valdegour : la suite de l'enquête

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Deux individus interpellés mercredi dernier ont été placés en détention provisoire sous mandat de dépôt criminel.
Fin juin 2025, une fusillade a éclaté au quartier de Valdegour faisant six blessés dont deux grièvement. À ce jour, plus aucun pronostic vital n’est engagé. Une septième personne victime de plaies superficielles - un jeune homme âgé de 14 ans, non présent sur les lieux à l’arrivée des pompiers - a été recensée lors d’un dépôt de plainte ultérieur du 2 juillet 2025.
Une enquête de flagrance a été ouverte pour tentative de meurtre en bande organisée, détention d’arme en réunion, participation à une association de malfaiteurs et détérioration par moyen dangereux pour les personnes, conduite par les services de la direction de la police du Gard et de l’Hérault.
Dans un communiqué, le parquet de Nîmes indique que les premières constatations font état de la présence d’au moins un tireur, muni d’une arme longue, qui a ouvert le feu sur un groupe d’une dizaine de personnes rassemblées sur la place Avogadro le 27 juin en soirée. Dans les minutes suivant les faits, une vidéo du tireur vêtu de noir regagnant un véhicule était interceptée sur les réseaux sociaux.
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La suite des investigations a conduit à l’interpellation mercredi 16 juillet de deux individus, interceptés dans un véhicule alors qu’ils circulaient dans le département de l’Hérault. À l’issue de leur garde à vue, ces derniers ont fait l’objet ce dimanche d’un déferrement au parquet de Nîmes et ont été présentés à un magistrat instructeur, lequel a prononcé leur mise en examen des chefs de "tentative de meurtres en bande organisée, détention d’arme en réunion, participation à une association de malfaiteurs, détérioration par moyen dangereux en bande organisée pour les personnes, outre des délits connexes." Les deux individus ont été placés en détention provisoire sous mandat de dépôt criminel. Les investigations vont désormais se poursuivre dans ce dossier sur commission rogatoire sous la direction du juge d’instruction.
Le parquet de Nîmes poursuit : Afin de permettre de conduire simultanément au plus vite l’ensemble des lourdes investigations générées par la multiplicité des faits de ces dernières semaines, les services de police du Gard, déjà renforcés par ceux de l’Hérault, sont désormais secondés dans leurs investigations par des renforts nationaux de l‘Unité nationale d’investigations, ainsi que par divers services à compétences opérationnelles nationales et à compétences scientifiques, dont les missions ont été priorisées en coordination avec le ministère de l’intérieur pourvoyeur notamment d’officiers de police judiciaire.