Publié il y a 5 h - Mise à jour le 18.05.2025 - Anthony Maurin - 2 min  - vu 190 fois

NÎMES Les enchères ont leur journée et auront leur XIXe édition

Hôtel de vente aux enchères (Photo Archives Anthony Maurin)

Hôtel de vente aux enchères (Photo Archives Anthony Maurin)

Cette XIXe édition des Journées Marteau se déroulera ce mercredi 21 mai à 18h au 21, rue de l’Agau à Nîmes.

Hôtel de vente aux enchères (Photo Archives Anthony Maurin)
Hôtel de vente aux enchères (Photo Archives Anthony Maurin)

À l’initiative du Syndicat national des maisons de ventes volontaires, les Journées Marteau apportent un éclairage sur les enchères, qui existent depuis l'Antiquité.

Au fil des siècles, personne n’a trouvé mieux que les ventes aux enchères publiques, qui reposent sur une confrontation transparente de l'offre et de la demande, pour acheter ou vendre un objet au juste prix.

Voilà de quoi permettre au plus grand nombre de se familiariser avec le monde des enchères. Une semaine complète pour permettre aux néophytes et aux connaisseurs de faire gracieusement expertiser et estimer leurs objets, bijoux ou encore œuvres d’art. Ce rendez-vous incontournable fait également découvrir au plus grand nombre les rouages des enchères sous forme d’ateliers, de conférences ou encore de jeux.

Depuis ses 13 hôtels des ventes, parmi lesquels l’hôtel des ventes de Nîmes, le groupe Ivoire organisera, à l’occasion de ces journées, la deuxième édition de l’Ivoire Live Tour, seule vente aux enchères en France tenue en multiplex live, ce mercredi 21 mai à 18h au 21, rue de l’Agau.

Hôtel de vente aux enchères (Photo Archives Anthony Maurin)
Hôtel de vente aux enchères (Photo Archives Anthony Maurin)

Avant de débuter, voici quelques mots que vous devez connaître si vous vous découvrez une nouvelle passion. Que vous achetiez ou pas, que vous soyez curieux ou que vous désiriez sentir l’adrénaline, les codes des enchères sont établis depuis des lustres et doivent être respectés.

Une fois, deux fois, trois fois... adjugé, vendu ! Cinq mots pour mieux comprendre ce métier. Priser ou « donner un prix ». Le mot « priser » a donné son nom au métier de « commissaire-priseur » ; il comprend la description de l’objet, faite par ce dernier, et l’estimation qui en découle dans le cadre d’une vente aux enchères publiques.

Le prix de réserve est le prix en dessous duquel le vendeur ne souhaite pas vendre son bien. Confidentiel, il peut être modifié jusqu'au moment de la vente. La fixation d'un prix de réserve n'est pas obligatoire. Cependant, si le bien a été estimé, le prix de réserve ne peut être fixé à un montant supérieur à l'estimation la plus basse. Lorsque le prix de réserve n'est pas atteint, le lot est invendu.

La mise à prix, de son côté, est le montant à partir duquel les enchères débutent. C’est le commissaire-priseur qui la fixe en fonction de l’estimation faite de l’objet.

Ordre d’achat ? Un enchérisseur qui ne peut assister à la vente peut donner au commissaire-priseur un ordre d'achat, pour un ou plusieurs lots, qui fixe le prix maximum d'achat. Il constitue un engagement ferme d'acheter pris par l'enchérisseur.

Enfin, le classique, « adjugé ». Le mot adjugé est prononcé par le commissaire-priseur en tapant de son marteau lorsqu'il clôt les enchères. La prononciation de ce mot permet le transfert de la propriété du bien mis en vente à la personne ayant porté la dernière enchère !

Anthony Maurin

Nîmes

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