NÎMES L’union syndicale Solidaires 30 bientôt à la rue ?
Ce jeudi, lors d’une conférence de presse, des membres de l’union syndicale Solidaires 30 ont confié leur préoccupations quant à l’avenir de leur hébergement. Ils doivent quitter leur local situé rue Porte d'Alès, mais ils n’ont aucune proposition de relogement de la part de la ville de Nîmes.
Depuis 1996, la mairie de Nîmes a mis à la disposition de Solidaires 30 le premier étage du bâtiment 6 rue Porte d’Alès. « C’est un immeuble vétuste que la mairie a laissé se dégrader au fil des années », explique Gérald Miesch, le co-secrétaire Solidaires 30. Les locaux sont effectivement insalubres, avec des fenêtres qui ferment mal et des trous dans le plafond. Les occupants se souviennent avoir trouvé des oiseaux morts, des souris et des rats dans la pièce principale « Depuis 2017, nous occupons ce local sans droit, ni titre », souligne Christine Boularasse, la trésorière. Ces derniers jours, la situation a connu un nouvel épisode.
« À la mi-mai, la mairie nous a prévenu que nous avions deux semaines pour quitter le local », regrette Gérald Miesch. La ville de Nîmes a fait une proposition de relogement, mais elle n’est pas satisfaisante selon l’union syndicale : « Nous installer dans 100 m2 du bâtiment municipal de la rue Dayan, sur les 750 m2 occupés actuellement par la CGT ? Nous ne sommes pas a priori hostiles à cette perspective, mais nous avons informé la mairie que, pour nous, la condition sine qua non à cet arrangement est que les camarades de la CGT soient également favorables à ce partage des locaux de la rue Dayan. Les diverses communications dans la presse nous ont fait comprendre que ce n’était pas le cas ! », rajoute Gérald Miesch.
L’union syndicale affirme avoir interpellé Pascal Gourdel, l’adjoint délégué aux Finances, au personnel et à l’évaluation des politiques publiques à la ville de Nîmes, sans avoir de réponse. Solidaires 30 est sous la menace d’une expulsion et, depuis des années, ses activités sont impactées par la précarité de la situation. Pour autant, ses membres n’ont pas décidé de baisser les bras et, en attendant d’être relogés, ils continueront à alerter sur cette problématique.
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