NIMES The Libertines a fait salle comble à Paloma
Pour fêter la venue de leur nouvel album, The Libertines, dont fait partie notamment Pete Doherty, ont installé guitares et amplis à Paloma ce dimanche.
Ils étaient très nombreux à attendre sous la pluie l’ouverture des portes de la salle de concert Paloma à Nîmes ce dimanche soir. Et pour cause, The Libertines, groupe formé en 1997 par par Pete Doherty et Carl Barât, était en tête d’affiche, précédé d’une première partie par le jeune groupe Parade, originaire de Marseille.
Beaucoup d’attentes pour de nombreux spectateurs qui suivent le groupe depuis longtemps sans jamais l’avoir vu comme Maurice, Adriano ou Paula. « On espère que ça sera aussi bon que quand ils étaient jeunes… et minces ! » rit Paula.
Pour beaucoup aussi, c’est la découverte du nouvel album « All Quiet on the Eastern Esplanade » qui les a poussés à prendre leurs places aujourd’hui. « J’ai écouté quelques bandes du dernier disque dont Run Run Run qui passe en boucle » nous dit Maurice. « J’ai beaucoup apprécié et ça reste dans la veine de la créativité de Pete Doherty ».
Parade, la première partie qui déménage.
Si le concert de The Libertines a ravi les spectateurs, l’énergie du groupe avait bien du mal à rivaliser avec celle de Parade, groupe marseillais qui a délivré une première partie particulièrement enthousiaste. Ça sautait, balançait des coups de pieds et levait basse et guitares en l’air à tout va : clairement, Jules Henriel et sa bande ont tout donné, observés en coulisses par la tête d’affiche.
Et leurs efforts ont payé, ils sont devenus la bonne surprise de la soirée, et beaucoup ont, directement depuis la fosse, fait des recherches, des vidéos et des photos pour pouvoir retrouver le groupe plus tard sur les différentes plateformes de diffusion.
Après l’entracte, toutes les conditions étaient réunies pour l’entrée des artistes principaux de la soirée : une salle chauffée à bloc par la performance de Parade, une moiteur infernale et une odeur tenace de sueur : on n’en attendait pas moins d’un concert de rock.
Pour ce qui est de la performance de The Libertines, ils nous ont gratifiés d’un concert mêlant nouveaux titres et tubes, comme Don’t look back into the sun qui a conclu en beauté le spectacle. Run run run était évidemment présente dans la setlist, de même qu’un impressionnant solo de batterie performé par Gary Powell.
Le groupe punk-rock a également offert à un public "well behaved" (sage, comme l'ont qualifié affectueusement les mmebres de The Libertines) certains gestes scéniques emblématiques, comme les deux leaders réunis autour d’un seul micro pour chanter en même temps. Les plus mélomanes parmi le public auront repéré quelques erreurs de justesse, mais au final, n’est-ce-pas cela, l’esprit punk-rock ?