Le train en Occitanie ? Chaque jour, on y compte 760 trains voyageurs, 100 circulations fret, 292 gares et haltes ferroviaires pour un total de 2 600 km de voies ferrées « circulées ». Catherine Trevet, directrice territoriale SNCF Réseau Occitanie, commente : « Nos trois priorités sont d’améliorer la performance de notre réseau, de développer et de poursuivre les projets de développement ferroviaires et enfin de contribuer au dynamisme économique environnemental et sociétal du territoire. »

Et, pour améliorer la régularité en poursuivant le programme ambitieux de régénération au bénéfice de l’ensemble du réseau, on parle de 35 chantiers majeurs pour 500 millions d’euros investis en 2025.

Des exemples ? Des opérations d’envergure sur le réseau avec quatre trains usine mais aussi la poursuite des programmes de modernisation. Le développement de l’offre voyageurs sur la région est un des objectifs de la SNCF tout comme le développement international et de transit du fret sur le territoire, la réalisation des lignes à grande vitesse Bordeaux –Toulouse et Montpellier – Perpignan, appuyer les projets de SERM dans les aires urbaines toulousaine et montpelliéraine et, enfin, ne jamais omettre les enjeux d’intermodalités dans le pilotage des projets.

Renforcer le fret ferroviaire comme une alternative écologique et économique au transport routier est aussi dans le viseur de la SNCF. Pour cela, il faut encore améliorer les infrastructures existantes et développer de nouvelles solutions intermodales pour mieux desservir le territoire.

Concernant le Gard, la mise en accessibilité de la gare de Nîmes, pour un total de 7,7 millions d’euros, est relancée en 2025. Les travaux se feront en deux phases. La première s’est tenue lors du dernier trimestre 2024 avec les quais A, B et C. La deuxième phase, plus conséquente encore, car elle devrait servir à étanchéifier le viaduc, se déroulera au dernier trimestre 2025 avec des travaux assez importants pour près de 11 millions d’euros.

En plus de cela, on parle aussi du renouvellement de l’aiguillage à Nîmes et de l’inspection des caténaires. En parlant d’aiguillage, les passages à niveau semblent être devenus un problème. Pourtant, dans 98 % des cas, les accidents aux passages à niveau sont liés à un non-respect du code de la route.

Alors, la prévention se fait tout au long de l'année avec des interventions en milieu scolaire (4 000 élèves sensibilisés chaque année en Occitanie), des opérations de sensibilisation des usagers de la route comme lors du rose festival à Toulouse, des campagnes de communication en presse, radio, sur les réseaux sociaux et partenariats avec des applications d'aide à la conduite comme Waze….

Les expérimentations, comme celles des détecteurs d'obstacles ou encore l'installation de barrières équipées de Leds ou de système de vidéoprotection, sont un complément aux filets sous-barrières. 13 suppressions de passage à niveau sont en cours d'instruction sur le structurant et 36 font l'objet d'une étude d'opportunité de suppression. Les travaux de sécurisation ou de suppression se font en lien avec les gestionnaires de voiries.