Publié il y a 1 an - Mise à jour le 15.04.2023 - Norman Jardin - 1 min  - vu 1155 fois

RODILHAN Des agriculteurs mobilisés contre Futura Gaïa

Les manifestants ont exprimé leur opposition à Futura Gaïa

- Photo : Norman Jardin

Ce samedi matin, ils étaient une centaine à exprimer l’opposition à l’installation de la ferme-usine située sur le chemin des Canaux.

La confédération paysanne et ses partenaires avaient lancé un appel pour une mobilisation massive ce samedi. Ils étaient une centaine à répondre à l’appel pour « Une vraie transition agroécologique ! Stop à Futura Gaïa ! » Cette dernière, soutenue par la région Occitanie, propose une culture verticale automatisée sur terreau. Elle affirme développer, entre autres, « des produits de qualité irréprochable et des volumes garantis toute l’année ».

Mais du côté des la confédération paysanne, ces promesses n’ont pas convaincu et on dénonce « l’agriculture high-tech, déterritorialisée, hors-vivant et sans paysan ». La cinquantaine de gendarmes mobilisée a dissuadé les manifestants de se rendre jusqu’au laboratoire R&D de l’entreprise. Mais cela n’a pas apaisé la colère des agriculteurs : « Futura Gaïa développe un modèle de ferme verticale en géoponie rotative. Le principe : faire pousser des légumes dans un sol artificiel, disposés dans des cylindres qui tournent en permanence, éclairés par une lumière artificielle, dans un espace climatisé toute l’année. Nous dénonçons un système shadockien et une réflexion en silo qui représentent une fausse solution en termes de pérennité et de résilience, et conduirait à un pas de plus dans l’asservissement de notre alimentation à la finance », souligne la Cofédération paysanne.

Des enfants et des adolescents participaient au cortège • Norman Jardin

Après avoir planté symboliquement des salades, le cortège a déambulé jusqu’à la mairie de Rodilhan. La confédération paysanne revendique « l’arrêt des subventions (Région, État) à ce projet et leur réorientation vers l’installation de paysans et l’abandon du projet ici et ailleurs ».

Norman Jardin

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