Un local bien garni, où on a reconnu le chef de file du PS local pour les municipales Sylvain Hille, l’élue de la majorité actuelle Nicole Sage ou encore des anciens élus comme Aldjia Saaidia ou Carole Breschet, « qui sera ouvert à tous jusqu’à la veille de l’élection », commence le candidat. L’idée est de nourrir le projet de « Pour Bagnols », « une liste de rassemblement, qui va au-delà des étiquettes politiques, avec des femmes et des hommes de droite et de gauche de toutes origines, qui aiment leur ville », présente-t-il.
Une liste qu’il conduira, donc, face notamment au maire sortant Jean-Yves Chapelet dont il était jusqu’à cet été l’adjoint à la Culture. « Oui, je suis issu de la dernière majorité, mais ma marge de manœuvre était limitée à ma délégation, martèle-t-il. Je me suis opposé à de nouvelles dépenses inutiles, et le maire m’a retiré ma délégation suite à des désaccords constants. »
Cette mise au point faite, le candidat, âgé de 66 ans, habitant de Bagnols depuis 41 ans, retraité du CEA depuis l’année dernière où il exerçait comme ergonome s’est présenté comme « un Bagnolais de cœur. Est-il besoin de naître quelque part pour aimer et servir la ville où on vit ? » Poser la question c’est déjà un peu y répondre, dans une ville qui a déjà élu des maires qui n’y étaient pas nés.
Le candidat affirmera ensuite son expérience d’élu depuis 2008 au sein des majorités de Jean-Christian Rey et Jean-Yves Chapelet lui avait permis de « bien connaître les rouages municipaux » ainsi que les agents de la mairie et les Bagnolais, affirme Michel Cegielski. Il en a retenu que « exercer un mandat n’a de sens que si on est en contact étroit avec la population. Ça ne se passe pas dans les bureaux, ça se passera dehors, aux côtés des Bagnolais et non au-dessus d’eux. » Et surtout « pas avec une position partisane », souligne le candidat, qui dit avoir choisi « le parti de Bagnols et non celui des partis. »
Michel Cegielski n’est pas tendre avec la majorité sortante, « une équipe usée », et le maire, pour lequel « la confiance des Bagnolais s’est évaporée », et dit ressentir dans la population « une lassitude, un besoin de changement. » Et le candidat de citer « le commerce fragilisé » et « les décisions unilatérales et onéreuses », prises « trop souvent avec une transparence plus guère au rendez-vous », sans toutefois citer d’exemple.
Puis il a dévoilé quelques « idées fortes » du programme à venir de « Pour Bagnols », en commençant par la sécurité, « en rétablissant une présence réelle et une action coordonnée de nos autorités dans tous les quartiers » puis le social, avec « une ville généreuse qui protège les plus fragiles ». Michel Cegielski dira aussi vouloir « une ville propre, active et attractive », « une ville verte et durable, où les circuits courts sont privilégiés. » Le candidat dit aussi vouloir du « stationnement intelligent qui ne dissuade pas de venir » et se dit « hostile à la bétonisation à outrance » tout en voulant « repenser les entrées principales et le vieux Bagnols » et « protéger et valoriser » le patrimoine.
Et, côté transparence, « je rendrai compte chaque année de nos actions », promet-il. Le programme, comme la liste, seront finalisés « en janvier », avance-t-il.