DES NOUVELLES DE… Nicolas Meizonnet, un début de mandat pas comme les autres
En fonction depuis seulement un mois, le député successeur de Gilbert Collard travaille sur une proposition de loi visant «à faire reconnaître l’état de catastrophe sanitaire.»
C’est un début de mandat que Nicolas Meizonnet n’est pas prêt d’oublier. Élu au Parlement européen, Gilbert Collard lui a laissé son strapontin à l'Assemblée, en mai dernier. Seulement, en raison d’un recours déposé par le Parti animaliste, le conseiller municipal et départemental (Rassemblement national) de Vauvert a attendu sept mois pour entrer en fonction.
Un fois sur les bancs du Palais Bourbon, l’édile ne siégera que quelques semaines, avant de retourner chez lui, confiné comme la majorité des Français, crise sanitaire oblige. « Les semaines avant le confinement, j’ai passé tout mon temps à examiner la réforme des retraites », se souvient Nicolas Meizonnet. Un projet qui, pour l’heure, a été suspendu par le président de la République.
Reconnaître l’état de catastrophe sanitaire
Lors de l’examen de la loi sur l’état d’urgence sanitaire, le député de la 2ème circonscription du Gard était déjà chez lui : « comme d’autres, j’ai pu voter (pour, ndlr) par mail », explique Nicolas Meizonnet, « il fallait laisser plus de latitude au Gouvernement pour pouvoir agir rapidement. »
Dans la résolution de la crise, le député entend apporter sa pierre à l'édifice. Il travaille actuellement sur une proposition de loi visant « à faire reconnaître l’état de catastrophe sanitaire. Le but : permettre aux assurances de prendre en charge les pertes des entreprises, comme c'est le cas lors d'une catastrophe naturelle. »
Ces Gardois de l'étranger
À côté de cela, ses journées sont ponctuées par « des contacts avec des administrés. Il y a notamment les soignants et aides à domicile qui manquent de matériel comme des masques. » Plus insolite, des Gardois, coincés au Maroc, ont fait appel à lui : « ils sont arrivés là-bas en camping-car et ne peuvent plus revenir en France. », relaie celui qui, du coup, a pris contact « avec l’ambassade, le Quai d’Orsay... À présent, je vais essayer de me tourner vers le ministère des Transports. »
Une démarche qui pourrait aboutir positivement, comme celle concernant une Gardoise coincée en Inde : « originaire de Beauvoisin, elle était en stage de yoga pendant 15 jours. Logiquement, elle devrait rentrer demain matin en France », raconte le responsable politique.
En attendant la levée du confinement, Nicolas Meizonnet occupe son temps libre entre ménage et un peu de sport. « J’ai même arrêté de fumer… », confie-t-il. Comme quoi, le confinement peut aussi avoir de bons effets...
CM
coralie.mollaret@objectifgard.com
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