Plus de deux heures de réunion. Vendredi dernier en préfecture, la ville de Nîmes et l’ensemble des forces de sécurité du département ont débattu du dispositif sécuritaire de la feria de pentecôte. Chaque année, près d’un million de festaïres se rassemblent dans la capitale gardoise. 

En 2024, en raison de l’organisation des Jeux Olympiques à Paris, le maire Jean-Paul Fournier craignait une annulation : « Heureusement que la feria tombe tôt. Ça nous permet de conserver quelques renforts supplémentaires. J’ai insisté lourdement. Annuler la feria aurait eu des conséquences sur notre tissu économique. » 

Reste à savoir quel dispositif sera mis en place, sachant que depuis l’attentat terroriste à Moscou, la France a passé son plan vigipirate au niveau « urgence attentat ». Selon nos sources, la ville de Nîmes a demandé une compagnie de CRS ou un escadron de gendarme « qui savent bien gérer le phénomène de foule ». 

Si le préfet doit encore en faire la demande à l’État, la ville de Nîmes devrait décrocher des renforts ruraux (policiers nationaux issus d’autres commissariats) ainsi que 30 militaires de la force Sentinelle. En parallèle, la mairie mobilise ses 165 policiers municipaux ainsi que ses 15 ASVP (Agent de surveillance de la voie publique).

Sans compter les 130 agents de sécurité privés, financés par la Ville. Une feria tranquille, cela a un prix.