C’est une décision qui, de l’autre côté du Rhône, a fait débat. Ce jeudi, les élus de la communauté d'agglomération Arles-Crau-Camargue-Montagnette se sont réunis en conseil. À l’ordre du jour, notamment, leur adhésion à la SPL Agate. Pour ce faire, Nîmes métropole va leur céder une part, soit 225 €.

Cette somme permettra à l’intercommunalité arlésienne d’avoir recours aux services proposée par la SPL pour la réalisation de leur programme de renouvellement urbain des quartiers de la gare et de Barriol. Lors de la séance, l’élu d’opposition PCF Nicolas Koukas a été dubitatif.  Et pour cause : Arles-Crau-Camargue-Montagnette a déjà une SPL. Une société « mise en sommeil », a répondu la majorité. Le communiste a déploré cette décision, regrettant que les moyens n'ont pas été donnés à celle d'Arles.

Du travail pour la SPL nîmoise 

« Ça aurait demandé des investissements et beaucoup de temps pour mettre notre SPL à ce niveau. Or, ce temps et ces financements sont surtout précieux pour nos projets », a répondu le président Patrick de Carolis. À noter aussi que Nîmes est plus proche d’Arles que d’Aix-en-Provence ou de Marseille, dotées également de sociétés publiques.

Pour Nîmes, cette arrivée est synonyme de nouveaux marchés qui feront travailler ses salariés. En plus de la communauté d’agglomération d’Arles, les villes d’Arles et de Tarascon ont décidé d’adhérer à la SPL Agate. Avec les récentes lois mettant un coup d’arrêt à l’urbanisation, les marchés peuvent se faire plus rares. D’où parfois la concurrence que commencent à se livrer les SPL.

Cela avait été le cas lorsque le président de la Communauté de communes Rhôny-Vistre-Vidourle, Philippe Gras, avait choisi la SERM (Société d'équipement de la région montpelliéraine) pour gérer sa zone d’activité économique Cap Gallargues.