« C’est juste pour montrer que je soutiens cette liste, que je partage leurs idées... », explique la sénatrice LR du Gard. Aux prochaines municipales, la sénatrice figurera en bas de liste du candidat Jean-Louis Blanc. Actuel élu d’opposition, cet ancien adjoint de Vivette Lopez, elle-même ex-maire de Mus, se présente. « J’ai davantage de temps pour me consacrer à la politique. J’ai toujours aimé les gens, me sentir utile… J’ai dirigé un club de plongée, je me suis occupé d’associations... Grâce à mon métier, j’ai acquis une expertise en gestion de projet et de personnel », commente ce nouveau retraité, 64 ans, ex-directeur dans un grand groupe du BTP.
En 2017, en raison de la loi sur le non-cumul des mandats, Vivette Lopez démissionne de sa fonction de maire. Une fonction que cette ex-secrétaire de mairie occupait depuis 2001. En 2020, son ex-adjointe aux finances Valérie Coste échoue contre Patrick Bénézech, élu maire. Ce dernier, retraité lui de Syngenta, n’a pas encore annoncé sa candidature. « Je trouve que le maire n’a pas suffisamment consulté… Or, le dialogue et la concertation sont essentiels », pique-t-il, prenant pour exemple la rénovation de place du village : « Elle a coûté 900 000 € ! Les gens sont déçus et ne viennent plus. Il n’y a plus d’échange sur cet endroit. »
Un village « endormi » pour Jean-Louis Blanc
« C’est faux », commente un proche du maire. « Des places de stationnement limité ont été mises en place pour favoriser les rotations des voitures. Sur cette place, on voit d’autres gens, des mères avec leurs enfants, des personnes âgées… » À la fin du mois, Jean-Louis Blanc lancera officiellement son site pour la campagne Se fédérer pour Mus : « Notre village, rural, doit donner envie aux gens de venir. Aujourd’hui, il est trop endormi. » Quant au maire sortant, il devrait annoncer sa candidature autour « d’octobre voir novembre », nous confie notre source.