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Publié il y a 9 mois - Mise à jour le 03.06.2023 - AS - 2 min  - vu 2058 fois

NÎMES Le Rassemblement national déçu de la visite d'Emmanuel Macron

Emmanuel Macron

Le président Emmanuel Macron lors de sa visite à la base de sécurité civile de Nîmes

- Photo Sacha Virga

Ce vendredi 2 juin, le président de la République s’est rendu sur la base de sécurité civile Nîmes-Garons dans le Gard. Une déception pour les députés Rassemblement national (RN) du Gard.

"Ce qui aurait pu être une visite d’importance avec des annonces concrètes n’a été qu’une opération de communication lors de laquelle les parlementaires, les élus locaux et les médias ont été minutieusement mis à l’écart", indique Yoann Gillet, le député RN du Gard.

Selon lui, "le président n’a finalement rien annoncé de plus que les « annonces » déjà faites à l’automne dernier. Alors que le risque incendie n’a jamais été aussi important, Emmanuel Macron a fait l’impasse sur le manque encore criant de moyens alloués. Pire, l’annonce de deux nouveaux Canadairs à l’horizon 2027 sonne comme un mensonge. En effet, le chaine de production de ces appareils, située au Canada, est annoncée comme saturée, ne permettant pas une livraison des appareils commandés dans les délais annoncés par le président de la République et le Gouvernement."

Pour appuyer son propos, le député nîmois rappelle que lors de l’examen du projet de loi visant à renforcer la prévention et la lutte contre l’intensification et l’extension du risque incendie en séance publique du 17 mai 2023, la ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales "a d’ailleurs avoué les réelles difficultés du constructeur pour produire les avions commandés."

Les députés Rassemblement national du Gard appellent de leurs vœux des actes forts et la mise en place d’une véritable politique de réindustrialisation permettant de construire en France les Canadairs commandés par la France et financés par les Français à travers les subventions européennes. "Des solutions existent : des entreprises ont témoigné de leur volonté d’investir à proximité de la base aérienne de sécurité civile de Nîmes-Garons. Ce projet, s’il était soutenu par l’État, permettrait, outre de réindustrialiser notre pays, de redonner la possibilité de réduire les délais entre la commande de nouveaux appareils et leur livraison."

AS

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