Sous l'impulsion de la Fédération française du sport adapté, dans le cadre du dispositif d'appui à l'inclusion sportive (DAIS), une après-midi placée sous le signe du sport adapté se tient actuellement au stade Mandela d'Alès. Le programme, articulé autour de quatre ateliers sportifs (slalom avec ballon et tir de précision, tir à la corde, jeu du béret et combat de sumo), a hélas été perturbé par une météo capricieuse. 

En apothéose, cette séquence sportive doit s'achever par un relais en équipes à la valeur hautement symbolique. "C’est ce qui représente cette connexion, ce maillage et ce partage entres les associations", résume Agnès Padovani, directrice adjointe du foyer Artes - les Olivettes, laquelle a œuvré à l'organisation de ce rendez-vous inédit organisé avec l'association Raia et le comité Sport adapté du Gard. 

Engagé dans une démarche sportive inclusive depuis la saison 2014/2015, l'Olympique d'Alès en Cévennes est aussi de la fête. Le club alésien aux 400 licenciés - dont 65 dans la section sport adapté - a même déployé cinq joueurs (Daysam Ben Nasr, Yassine Kich, N'famara Diaby, Tom Husson et Henzo Toiron) de son équipe première pour l'occasion. Avec beaucoup de pédagogie et de bienveillance, les footballeurs oaciens ont chapeauté l'atelier slalom avec ballon suivi d'un tir de précision.

Les deux derniers nommés ont même fait le déplacement avec les joueurs U12 qu'ils entraînent, lesquels ont fait équipe avec des jeunes de l'association Raia et des bénéficiaires du foyer Artes atteints de troubles du spectre autistique. "Le premier frein à l’inclusion, c’est la peur", clame Agnès Padovani, étude à l'appui, tout en mentionnant que celle-ci peut s'exprimer sous diverses formes.

"Lever ce frein" faisait donc partie des priorités de cette journée de "partage" supposée - si le temps le permet - s'achever par un goûter concocté par les mamans de l'association Raia et les travailleurs de l'atelier pâtisserie du foyer Artes.