Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 12.06.2022 - corentin-migoule - 3 min  - vu 1808 fois

ALÈS La Nuit du K1 : les Alésiens Sofian Hadj-Brahim et Teddy Breysse triomphent à domicile

Sofian Hadj-Brahim a disposé du kick-boxeur italien Matteo Bruzzo. (Photo Corentin Migoule)

Créée au début des années 2000, la Nuit du K1 a fait son retour aux arènes du Tempéras d’Alès ce samedi 11 juin, après deux ans d’absence. Organisée par le Punch insertion cévenol, elle fait la part belle aux compétiteurs alésiens, dont Sofiane Hadj-Brahim, fils de l’ancien champion du monde de kick-boxing, Kamel Hadj-Brahim, vainqueur pour la 14e fois chez les professionnels.

Dégarnies en début de soirée, les arènes du Tempéras d'Alès se sont remplies ce samedi soir au fur et à mesure que le soleil brûlant perdait en intensité. Devant près de 700 spectateurs acquis à sa cause, le kick-boxeur Sofian Hadj-Brahim (-69kg) a disposé de l'Italien Matteo Bruzzo au terme d'une bataille en trois rounds de trois minutes chacun. Expéditif lors de son dernier combat il y a six mois lors de l'Alès Fight Night, l'Alésien a pris le temps de construire sa victoire, pas à pas. Après un premier round d'observation, le licencié du Punch insertion cévenol, club organisateur, s'est laissé porter par les encouragements de la foule, dont ceux de son papa, Kamel, très bruyant en bord de ring. En fin de combat, l'Alésien a fait pleuvoir les coups (front-kick, low-kick) sur l'Italien, profitant d'une allonge supérieure à ce dernier pour le maintenir à distance. S'il n'a pas été en mesure d'aller chercher le KO, ayant certainement laissé de l'influx nerveux dans l'organisation d'une soirée à laquelle il a hautement contribué, Sofian Hadj-Brahim en a assez fait pour convaincre les juges de lui attribuer une victoire méritée. Sa quatorzième en dix-sept combats chez les professionnels ! La dernière d'une soirée achevée peu avant minuit.

Le poing levé de Teddy Breysse, vainqueur d'un duel très disputé. (Photo Corentin Migoule)

Quelques minutes plus tôt, son pote Teddy Breysse, ex-licencié du club Savate de Saint-Christol-lez-Alès, représentant désormais le Punch insertion cévenol, a sans doute livré le combat le plus spectaculaire de la soirée. Le double champion de France de boxe française, qui relevait un nouveau défi en s’alignant pour la deuxième fois de sa carrière seulement en kick-boxing (-77kg), l'a emporté face au massif Charifou Maman, à l'issue d'un affrontement âpre qui aurait pu tourner à l'avantage du dernier nommé. Dur au mal, Teddy Breysse a pris des coups mais a, de l'avis des juges, plus touché que son adversaire, variant entre front-kick poussé et coup de genou sauté. "Je veux rendre hommage à mes deux coachs de la boxe française qui ont choisi d'arrêter pour tracer un autre chemin. C'est grâce à eux si j'ai ce niveau", a clamé Teddy Breysse, avant de fondre en larmes.

Julien Mariotti (à gauche) n'a aucun regret. Il a tout donné ! (Photo Corentin Migoule)

Un peu plus tôt dans une soirée qui est montée crescendo en termes de niveau et d'ambiance, Logan Benyahia et Julien Mariotti, pensionnaires d'Alès MMA, ont - pour leur toute première montée officielle sur un ring - fait honneur à leur coach, Gabriel Solignac, mais ont dû s'incliner contre Ilyan Boukli et Niels Serour, mieux armés techniquement. Se jetant tête baissée dès le début du combat, sans rechigner à souffrir, les deux locaux ont livré une belle "guerre" mais n'ont pas tenu la cadence infernale. Ils ressortent les cuisses rougies de coups mais avec la ferme intention de remonter sur le ring. Au total, les arènes du Tempéras ont accueilli douze combats ce samedi soir, dont un féminin (junior), remporté par la jeune Lilou, qui a aussi gagné à l'applaudimètre.

Corentin Migoule

Toute la puissance dans la jambe gauche de Sofian Hadj-Brahim pour balayer son adversaire. (Photo Corentin Migoule)

Corentin Migoule

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