Publié il y a 9 mois - Mise à jour le 23.12.2023 - Propos recueillis par Norman Jardin - 2 min  - vu 1512 fois

L'INTERVIEW Antoine Soulier (Nîm’arguerittes) : « Tous les feux sont au vert »

Antoine Soulier est un entraîneur heureux - Photo : Norman Jardin

Les joueuses de Nîm’arguerittes sont en tête de leur poule de Nationale 2. Plus que jamais en course pour monter en Nationale 1, les handballeuse gardoises brillent aussi en Coupe de France fédérale où elles participeront aux 16e de finale en mars prochain. En attendant la reprise de l’entraînement le 2 janvier, Antoine Soulier, l’entraîneur, fait le bilan à mi-parcours

Objectif Gard : Quel bilan faites-vous de la première partie de la saison ?

Antoine Soulier : C’est positif pour une première saison en Nationale 2. On est plutôt en réussite puisque l’on arrive à la trêve avec seulement une défaite. Tous les feux sont au vert.

Quels sont les domaines dans lesquels votre équipe peut s’améliorer ?

Avec nos objectifs qui sont très élevés, nous avons fait un recrutement important et nous avons une période d’adaptation de deux ou trois mois. À partir du mois de janvier, notre jeu devrait être plus huilé, plus basé sur le collectif et moins sur les individualités.

La saison se passe très bien, mais votre équipe est-elle armée pour digérer des périodes plus compliquées ?

Dans toutes les saisons, il y a des creux au niveau de la forme. Nous l’avons passé avec une défaite et un résultat nul contre des grosses équipes. Ça a été une période difficile avec pas mal de remises en question. Nous sommes ressortis de ce moment avec un groupe qui a confiance en ses qualités.

Ne craignez-vous pas que les vacances de fin d’année cassent la bonne dynamique de Nîm’arguerittes ?

C’est leur première période de liberté depuis le mois d’août et je pense que ça va leur faire plus de bien que de mal.

Quelles sont les conditions pour accéder à la Nationale 1 ?

Il faut terminer première de la poule ou finir parmi les quatre meilleurs secondes. Mais notre objectif est de finir à la première place.

"On ne se met aucune limite sur la Coupe de France"

La saison dernière, vous avez remporté la Coupe de France régionale et cette saison vous êtes toujours en course dans la coupe de France Fédérale. Que cela change-t-il ?

Cette compétition ne regroupe que les équipes de N1 et N2. Elle est d’un niveau supérieur à celle que nous avons remporté au mois de juin dernier. L’objectif est d’être une concurrente sérieuse et l’on sait qu’il y a des équipes de N1 qui ne vont pas forcément la jouer à fond. Même si notre objectif reste la montée, on ne se met aucune limite sur la Coupe de France.

Au deuxième tour de la Coupe de France, vous avez largement battu Saint-Flour qui évolue en Nationale 1. Comment doit-on interpréter ce résultat ?

Saint-Flour, qui est en difficulté en N1, n’avait peut-être pas envie de prendre de risque dans ce match. D’ailleurs, ils avaient laissé leur meilleur buteuse au repos. De notre côté, on a fait un super match, comme c’est souvent le cas face à des équipes d’un niveau supérieur.

Comment va se dérouler la suite de la Coupe de France ?

On va passer sur les plateaux. C’est-à-dire que nous allons jouer les 16e, puis les 8e de finale le même jour. Quant au tirage au sort, il aura lieu au mois de mars.

Êtes-vous un entraîneur heureux ?

Pour l’instant, je suis un entraîneur très heureux !

Propos recueillis par Norman Jardin

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