L'INTERVIEW Zeroual Zeroual sera porteur de la flamme olympique : "Je suis très heureux"
Zeroual Zeroual porte le même nom et prénom, "ça ne s'invente pas", dit-il en riant. Ce qu'il n'invente pas non plus, c'est qu'il fait partie des 11 000 hommes et femmes qui porteront la flamme olympique. Le Gardois, qui pratique la course à pied depuis 27 ans et habite Saint-Laurent-des-Arbres, a appris l'heureuse nouvelle en ce début de semaine.
Objectif Gard : Comment cette opportunité s'est-elle présentée à vous ?
Zeroual Zeroual : Je travaille à Aramon, à Sanofi, qui est partenaire des Jeux Olympiques. Il était proposé aux salariés de candidater pour être bénévole dans l'organisation ou être porteur de la flamme.
Et vous avez candidaté pour porter la torche olympique ?
Oui, j'ai postulé il y a environ cinq mois. Il y a une histoire personnelle derrière. J'ai toujours aimé la course à pied mais il y a deux ans, j'ai connu de gros soucis de dos. Je me suis vu à l'hôpital en fauteuil roulant avec une pompe à morphine dans le bras et on m'expliquait que la course à pied, c'était fini. J'avais du mal à accepter de ne plus courir à 47 ans. Quand j'ai vu le message "Devenez porteur de la flamme olympique et des Jeux paralympiques", j'ai candidaté en expliquant mon histoire. Malgré tout ce que l'on m'avait dit dans le secteur médical, j'ai rechaussé mes baskets, je fais de grandes sorties et je reprends du plaisir à courir.
Sacré parcours en effet...
J'ai aussi monté il y a 2-3 mois, une association de course à pied à Saint-Laurent-des-Arbres qui s'appelle la Saint Lau'run. Au départ, j'ai accompagné des habitants qui rêvaient de faire le Ventoux. À force de courir dans le village, les gens voulaient aussi venir avec moi. J'ai fini par lancer cette association et on prépare notre premier trail qui sera organisé le dimanche 14 avril. On est une trentaine d'adhérents. Tout cela m'anime, et tant mieux si cela peut créer de l'énergie positive et de la convivialité autour du sport.
C'est une belle revanche sur vos problèmes de santé !
J'ai eu la chance de rencontrer différents professionnels de santé qui, doucement, m'ont appris des choses. J'ai fait tout ce qu'on m'a dit et tout ce qu'on m'a donné, j'ai eu envie de le retransmettre aux gens.
Comment avez-vous réagi quand vous avez appris que vous faisiez partie des "Éclaireurs" qui porteront la torche olympique ?
J'étais en pleine réunion ce lundi quand j'ai vu le mail arriver. J'ai commencé à le lire en diagonale jusqu'à ce que je vois le mot "Félicitations". Je l'ai relu avec intérêt et là, quand j'ai compris que j'étais retenu. Je suis très heureux. J'ai posté une publication sur la page Facebook de mon village, j'ai informé toute ma famille.
Savez-vous déjà comment cela va se dérouler ? Quand est-ce que vous allez la porter ? Où ?
Je ne sais pas encore. Mais de ce que j'ai compris, c'est qu'il s'agit de parcours de 200 ou 500m. Les dates nous seront communiquées ultérieurement. En mars, on saura la ville et le département où on portera la flamme. En avril, on nous informera du nom de la rue et 10 jours avant, on recevra la convocation.
Cela peut être n'importe où en France ou est-ce que ce sera à proximité de votre ville de résidence ? La Flamme ne passera pas par le Gard, mais elle ne sera pas très loin dans le Vaucluse.
À mon avis, ce sera dans les environs. Il y a L'Isle-sur-la-Sorgue, Orange, Avignon... Mon rêve absolu serait de porter la flamme dans le Ventoux. C'est un endroit incroyable que j'aime particulièrement, c'est ma drogue.
En tant que sportif, qu'est-ce que cela représente pour vous d'être un des porteurs de la flamme olympique ?
Les Jeux revêtent une dimension universelle. On vit tous pour la même chose et cela efface les différences. Il y a une vraie émulation qui se crée pendant les JO. Il faut parler aussi des Jeux paralympiques, il y a des personnes porteuses de handicap qui font des prouesses, des performances dont sont incapables des personnes valides.
En attendant ce moment hors-du-commun, est-ce que vous avez prévu de participer à des trails ou des courses ?
Je me disais que la compétition n'était pas pour moi. Mais quand je suis sorti de l'hôpital, je voulais faire un trail. J'ai couru celui de Tavel. Dans la foulée, j'ai enchaîné 15 dossards avec un ou deux trails par mois. J'étais tellement heureux de pouvoir courir. On aurait dit un gosse. Là, j'ai réduit la voilure mais j'ai fait celui d'Aramon ce dimanche et je prépare les 34 km de Eynavay trail de Rochefort-du-Gard et les 46km du Ventoux. Et bien sûr la course de mon village en avril.
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