Publié il y a 3 mois - Mise à jour le 22.08.2024 - Propos recueillis par Louis Valat - 4 min  - vu 843 fois

OAC Mickaël Fari, nouvelle recrue : « Je suis dans un état d’esprit revanchard »

Mickaël Fari arrive en provenance de l'Aviron bayonnais (N3).

- Louis Valat

Il a brillé lors des matchs de préparation, notamment lors des deux premiers, en inscrivant trois buts en quatre matchs disputés. Et depuis sa signature, Mickaël Fari arrivé en provenance du Pays-Basque suscite certaines attentes pour la saison à venir. Pourtant, il n'est pas un tout nouveau venu : il a évolué dans toutes les équipes de jeunes de l'OAC et a déjà connu l'expérience professionnelle. Il nous raconte son parcours, son arrivée et ses ambitions. Entretien.

Objectif Gard : Racontez-nous votre parcours.

Mickaël Fari : J'ai été formé à l'OAC, où j'ai joué de mes quatre à mes dix-sept ans. J'ai évolué dans les équipes de jeunes et j'ai fait mon premier match en N3 à seize ans. Ensuite, je suis parti en centre de formation à Niort pour quatre ans, où j'ai joué en U19 Nationaux, en N3, et également en professionnel, en Ligue 2. La période Covid a ralenti ma carrière, mais je me suis relancé à Châteauneuf-sur-Loire, puis j'ai passé une année et demie à Bayonne, avant de revenir, cet été, à Alès.

Mickaël Fari ce mercredi, à l'entraînement de l'OAC. • Louis Valat

Vous vous entraîniez avec la N2 des Chamois Niortais à l'époque. Pouvez-vous nous parler de cette expérience et de ce qu’elle vous a appris ?

Beaucoup de positifs. Jouer à un niveau pro, en Ligue 2, c’est vraiment différent. J’ai eu la chance de travailler avec Franck Passi, un coach qui connaît bien le football, avec qui je me suis très rapidement bien entendu. Passer du niveau jeune au niveau professionnel m’a ensuite permis de côtoyer des joueurs de haut niveau. Mon premier entraînement avec eux, j’avais 18 ans. Quand j’ai commencé à être dans le groupe professionnel, c’était à 19 ou 20 ans. Ça m’a beaucoup appris, surtout en côtoyant des joueurs expérimentés comme Olivier Kemen (international camerounais formé à Newcastle, NDLR).

À quoi peut-on s’attendre sur le terrain avec vous ? Quel est votre profil ?

Je me considère comme un joueur assez complet. J’ai une bonne vitesse, et techniquement, je suis à l’aise. Je peux jouer dans la profondeur, en remise, ou en déviation. Je suis capable d'évoluer dans différentes zones du terrain.

« Mon poste de prédilection reste celui d’attaquant axial. »

Mickaël Fari, nouveau joueur de l'OAC

À quel schéma tactique êtes-vous habitué ? Lequel est, selon vous, le plus adapté à votre jeu ?

J’ai l’habitude de jouer en 4-3-3, mais je peux m’adapter à d’autres dispositifs comme le 4-4-2 ou le 3-5-2. Je peux jouer sur les côtés, à gauche ou à droite, et aussi en numéro 10. Mais mon poste de prédilection reste celui d’attaquant axial.

Vous êtes Alésien, ayant grandi ici et joué dans les équipes de jeunes du club. Quel est votre sentiment par rapport à ce retour ? Pensiez-vous revenir un jour ?

Pour être honnête, je ne pensais pas revenir à Alès, comme joueur du moins. Mais je le vois comme un retour positif. C’est un environnement que je connais bien, un retour à la maison. Cela me permet de revenir dans un environnement sain et de retrouver certaines bases. Même si je ne m’y attendais pas, cela pourrait être une bonne chose pour moi et pour la suite de ma carrière, surtout après une saison difficile à Bayonne. Je considère ce retour comme une opportunité intéressante, surtout dans un projet ambitieux comme celui-ci.

Mickaël Fari arrive en provenance de l'Aviron bayonnais (N3). • Louis Valat

Vous êtes arrivé parmi les premiers, présent depuis le premier entraînement. Comment s'est passée votre intégration dans le groupe ?

Mon intégration s’est plutôt bien passée. Étant donné que le groupe était en grande partie nouveau, tout le monde devait s’intégrer ensemble. Ce n’était pas comme si j’arrivais dans un groupe déjà constitué. Tout le monde se mélange, et l’adaptation s’est faite assez rapidement. Malgré le fait que j’étais à l’essai, je me suis intégré assez vite. L'ambiance est vraiment bonne entre nous, c'est agréable.

Connaissiez-vous déjà certains joueurs de l'équipe avant votre arrivée ?

Oui, je connaissais déjà certains joueurs. J’ai affronté Bissenty Dole (la nouvelle recrue de l'OAC, défenseur central, en provenance de Chauvigny où il était capitaine, NDLR). J’ai également joué contre Lucas Franco lorsqu’il était à Angoulême et Éric Moreau à l’époque où il était à Châteauroux en jeunes. J’ai aussi croisé Enzo Toiron et Islem Benadel, présents lors de la préparation, avec qui j’ai fait la montée en U17 Nationaux.

Vous arrivez après une saison personnelle compliquée en termes de nombre de buts. Quel est votre état d’esprit ?

Je suis dans un état d’esprit que je qualifierais de revanchard. La saison dernière ne m’a pas convaincu. Je suis déterminé à faire mieux cette année, motivé et prêt à tout donner pour le club. Je sais que l’équipe a de grandes ambitions, et je suis prêt à contribuer à cette réussite.

« Je suis conscient des attentes, mais je préfère ne pas me mettre trop de pression. »

Mickaël Fari, nouveau joueur de l'OAC

Avec trois buts en quatre matchs de préparation pour vous, êtes-vous conscient des attentes élevées à votre égard après une saison difficile pour l'OAC sur le plan de l'attaque ?

Je suis conscient des attentes, mais je préfère ne pas me mettre trop de pression. Mon objectif est de continuer à jouer comme je sais le faire, en mettant le plus de buts possibles et en apportant une plus-value à l’équipe.

Dans sa carrière, Mickaël Fari a été très peu sujet aux blessures. Il espère que cette tendance se poursuivra. • Louis Valat

Quels sont vos objectifs personnels cette saison ?

Je ne me fixe pas de nombre précis en termes de statistiques pour éviter de me mettre une pression inutile. Mon objectif est de contribuer au mieux à l’équipe, que ce soit par les statistiques, les efforts ou autre chose, et d’atteindre les objectifs collectifs fixés par l’équipe, le coach et les dirigeants.

Quelle est votre relation avec votre nouveau coach, Hakim Malek ?

J’ai une très bonne relation avec lui. Il sait de quoi il parle et ses conseils sont précieux. Nous avons une bonne communication, que ce soit sur mon positionnement, mon efficacité ou mes séances d’entraînement. Je suis en accord avec ce qu'il propose et j’espère que notre collaboration continuera dans cette bonne dynamique. Mais j'ai hâte de commencer le championnat et de montrer ce que l’on sait faire sur le terrain.

Propos recueillis par Louis Valat

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