Publié il y a 12 ans - Mise à jour le 20.01.2012 - stephanie-marin - 2 min  - vu 216 fois

ÉCOLE GUSTAVE COURBET : APRÈS UNE JOURNÉE DE BLOCAGE, LE RETOUR AU CALME... POUR LE MOMENT

Hier matin, jeudi 19 janvier 2012, des parents d'élèves ont occupé l'école élémentaire et la maternelle Gustave Courbet située dans les quartiers nord de Nîmes. En cause, la menace d'une fermeture de classe pour la rentrée de septembre 2012 annoncée par l'inspecteur académique.

Ce n'est pas la première fois que cette école est soumise au risque de fermeture de classe. Déjà l'année dernière, une décision similaire avait été prévue. C'est grâce à la mobilisation de la communauté éducative et la présentation d'un dossier devant le comité départemental de l'éducation nationale que la classe avait été maintenue.

Pourtant, l'école Gustave Courbet de Nîmes fait partie du programme nationale Éclair qui compte 105 établissements en France. Ce projet lancé à la rentrée 2011 devait favoriser l’ambition, l’innovation et la réussite des établissements. Objectifs, améliorer le climat scolaire et faciliter la réussite de chacun, renforcer la stabilité des équipes et favoriser l’égalité des chances. Le tout sur fond d'un programme qui prévoit des innovations en matière de pédagogie, de vie scolaire et de ressources humaines à organiser au sein de chaque établissement ou école. C'est en tout cas l'ambition affichée par le ministère de l’Éducation nationale.

Pas sûr que la fermeture d'une classe favorise la réussite de ce programme ...

Aujourd'hui, comme nous l'indique Bernard Gravier, le directeur de l'école, "cette suppression, probablement une classe de CE1, aura pour conséquence d'augmenter significativement les effectifs par classe. C'est pourquoi, la communauté éducative et moi-même sommes solidaires du mouvement des parents d'élèves."

Retour à la case départ. Les parents d'élèves ont mis en stand by leur mouvement dès aujourd'hui. Les syndicats enseignants ont quant à eux boycotté le comité technique qui devait se réunir ce matin avec l'inspecteur académique. Il est renvoyé au courant de semaine prochaine.

Selon Bernard Gravier, "aucune décision ne sera prise avant la réunion du CDEN (comité départemental d'éducation nationale) en préfecture du Gard le 2 février prochain." Ce comité devra, à l'issue de la présentation des arguments pour le maintien de la classe de CE1, trancher et rendre un avis.

Stéphanie Marin

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