Publié il y a 6 h - Mise à jour le 01.07.2025 - Thierry Allard - 2 min  - vu 66 fois

GARD RHODANIEN L’Agglomération présente un excédent budgétaire dû à « une gestion stricte et prudente »

Le vice-président de l'Agglomération du Gard rhodanien Guy Aubanel

- Capture d'écran/DR

Le dernier conseil communautaire de l’Agglomération du Gard rhodanien avant la trêve estivale se tenait ce lundi soir à Bagnols. Une séance largement consacrée aux questions budgétaires, avec la présentation des comptes administratifs et de gestion pour 2024.

Des documents qui viennent donner la réalité financière de l’Agglomération au 31 décembre dernier, à comparer avec les différents budgets primitifs qui sont votés en amont. Ainsi, le budget principal est d’un peu plus de 60 millions d’euros en tout. Côté fonctionnement, les recettes montent à 56,7 millions d’euros, et les dépenses à 53,7 millions. Des sommes qui présentent des taux de réalisation proches de 100 %, ce qui démontre « des prévisions budgétaires fixées au plus juste », souligne le vice-président de l’Agglomération délégué aux Finances Guy Aubanel.

Côté dépenses, on note que les dépenses de personnel représentent « près de 42 % des dépenses de fonctionnement, c’est 13 % de plus qu’en 2023, c’est dû aux évolutions règlementaires, à l’évolution des cotisations retraite », précise Guy Aubanel. D’ailleurs, c’est sur les dépenses de personnel que l’Agglo, comme toutes les collectivités, a fait face en 2024 à « des surprises désagréables », comme les qualifie le président de l’Agglomération Jean-Christian Rey, notamment l’évolution de ces cotisations ou encore le changement de la loi qui a provoqué « une explosion des mi-temps thérapeutiques », souligne-t-il.

Reste que sur le fonctionnement, l’Agglo présente, en reprenant le résultat antérieur, un excédent de 4,2 millions d’euros. Côté investissement, les recettes montent à 5,84 millions d’euros, et les dépenses à 5,89 millions. On retrouve dans cette somme divers travaux de réhabilitation, de remise en conformité, d’accessibilité, pour 591 000 euros, par exemple, et 707 000 euros de remboursement du capital de la dette.

Dette dont l’encours au 31 décembre 2024 était à 6,03 millions d’euros. « Notre capacité de désendettement est de pratiquement deux ans », précise Guy Aubanel. « 6 millions d’euros, c’est une dette assez faible pour notre collectivité », souligne Jean-Christian Rey, avant de mettre en exergue l’autofinancement : « nous avions voté 2,4 millions d’euros, et nous avons fait 3 millions, ce qui prouve qu’à chaque fois qu’on économise on met sur l’autofinancement pour nous permettre de garder une capacité d’investissement importante. »

Le conseil a aussi voté une série de budgets supplémentaires, destinés à « reprendre les résultats budgétaires et les restes à réaliser des budgets précédents, ce sont aussi des budgets d’ajustement », présente Guy Aubanel. Celui du budget principal compte un million d’euros pour les charges de personnel, résultat des « surprises désagréables » évoquées par le président. En tout, il est de 2,7 millions d’euros en fonctionnement et de 2,2 millions en investissement, pour laisser de la place notamment aux dépenses non-prévues et aux éventuelles études avant travaux.

Bref, de quoi illustrer « une bonne gestion, stricte et prudente, tout en gardant nos ambitions », affirme Jean-Christian Rey, avant de rappeler que dans tous ces budgets, « il y a le développement des navettes, le projet de maison des internes, l’augmentation des places en crèches, mais tout est fait avec beaucoup de prudence. » Les délibérations budgétaires ont été votées avec deux voix contre, des élus RN Bernard Nass et Léopoldina Marquès.

Thierry Allard

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