Publié il y a 12 ans - Mise à jour le 23.02.2012 - stephanie-marin - 2 min  - vu 146 fois

NÎMES : L’ÉPIDÉMIE DE GRIPPE SÉVIT, LES URGENCES NE DÉSEMPLISSENT PAS

Vue aérienne de l'entrée des Urgences du CHU de Nîmes. Photo DR/CHU

Depuis quelques jours, l'épidémie de grippe ne cesse de gagner du terrain sur tout le Sud-Est de la France et notamment en Languedoc-Roussillon où les médecins du Réseau Sentinelles relevaient 784 cas de syndrome grippaux pour 100 000 habitants lors de la semaine du lundi 13 au dimanche 19 février 2012. La semaine précédente, 311 pour 100 000 habitants avaient été observés. Cette vague épidémique s'accompagne d'afflux des patients vers les Urgences. À tel point que le CHU de Nîmes a vu son taux de fréquentation augmenter de manière exceptionnelle ces quinze derniers jours. "Les Urgences accueillent en moyenne 100 à 150 personnes sur une période de 24 heures. Récemment, nous avons accueilli jusqu'à 250 personnes/jour" a-t-on appris du service communication du CHU de Nîmes.

Sur les patients arrivés à la hâte, certains doivent être hospitalisés en urgence pour une opération. Mais comment faire lorsque tous les lits sont déjà pris ? "Il peut arriver que l'on demande à des patients qui doivent subir une opération non-urgente de repousser leur hospitalisation afin d'enregistrer les entrées des urgences." Autre cas de figure, le manque de personnel ? "On renforce les effectifs dans les services qui en ont besoin en rappelant du personnel censé être en repos. C'est arrivé ces derniers jours parce qu'il y avait trop de lits à gérer. Nous avons aussi dû, en accord avec l'ARS (L'Agence Régionale de Santé) et les hôpitaux aux alentours, déplacer des patients. Par exemple, un patient de Bagnols-sur-Cèze qui vient tout juste d'être opéré chez nous, nous pouvons demander au CH de Bagnols de le récupérer. C'est arrangeant pour nous et le patient qui, par la même occasion, se rapproche de chez lui."

"Pas encore dans le haut de la vague épidémique" 

On dirait que le code rouge a été déclenché du côté du CHU de Nîmes. "C'est vrai que nous avons eu une activité soutenue et nous ne sommes pas encore dans le haut de la vague épidémique" précise-t-on au CHU de Nîmes avant d'interpeller le public : "Avant de vous déplacer jusqu'aux Urgences, pensez à appeler le 15 pour avoir l'avis d'un médecin, ou consultez directement votre médecin traitant. Si son cabinet n'est pas ouvert vous pouvez appeler SOS Médecin ou dirigez-vous vers la maison médicale de garde de Nîmes. Il faut vraiment que ça devienne un réflexe."

Stéphanie Marin

Santé

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