Publié il y a 12 ans - Mise à jour le 29.02.2012 - stephanie-marin - 2 min  - vu 260 fois

DÉCÈS D'UNE FILLETTE À SANILHAC : "LA THÈSE DE L'ACCIDENT EST PRIVILÉGIÉE"

Robert Gelli, l'actuel procureur de la République de Nîmes nommé à Nanterre. Photo DR/S.Ma

Ce lundi matin, vers 7h30, dans une maison à Sanilhac, à une dizaine de kilomètres d'Uzès, une fillette de 7 ans a été retrouvée morte par sa mère, pendue au barreau de son lit-mezzanine dans sa chambre, le cou serré par un foulard.

Quelques heures après la macabre découverte, ce foulard -- un détail dans cette triste histoire qui a dévasté toute une famille, un père, une mère, un grand frère et une grande sœur -- fait courir la rumeur sur les circonstances du décès. Deux scénarios se dessinent alors : le jeu du foulard ou le suicide. Deux thèses qui restent très contestables d'après le procureur de la République de Nîmes, Robert Gelli, qui s'est exprimé à 17 heures au Palais de Justice de Nîmes. "La petite fille n'avait pas de problème. Elle a passé le week-end avec ses parents. Le samedi, ils sont allés au cirque. Il n'y a pas eu d'incident particulier. Ce qui permet, sans toutefois écarter quelques hypothèses que ce soit, de ne pas croire à la thèse criminelle. Quant à la thèse suicidaire, nous ne croyons pas, que par son action, la petite fille se serait mise dans cette situation qui a entraîné le drame que l'on connaît." Et concernant l'hypothèse du jeu du foulard qui aurait mal tourné ? "Tout ce que je peux dire, c'est que la fillette était scolarisée dans une école primaire à Uzès où aucun incident particulier n'a été signalé. Il n'y a jamais eu d'antécédent dans l'école concernant ce type de jeu. On est là sur une hypothèse sans élément concret et objectif."

"Les constations vont se poursuivre"

"Nous sommes plutôt sur la thèse accidentelle pour des raisons inconnues" lance le procureur de la République de Nîmes. D'après les premières investigations menées par la brigade de recherches de Bagnols-sur-Cèze, la petite fille âgée de 7 ans est bien décédée d'une asphyxie par étranglement lié au foulard. Mais pour le moment aucun élément ne permet de savoir comment et pourquoi le foulard "qu'elle avait l'habitude d'avoir, comme un doudou" a été accroché au barreau du lit-mezzanine. "Encore une fois, qu'elle se soit nouée le foulard autour du cou et au barreau, c'est possible, mais je ne pense pas qu'elle avait l'intention de se suicider" reprend le magistrat avant d'ajouter : "Vers 22 heures, son père est entré dans la chambre où elle dormait seule pour lui raconter une histoire. Puis elle s'est couchée." Et à ce moment-là, on le comprend bien dans le discours de Robert Gelli, rien ne laissait présager ce qui allait se passer un peu plus tard dans la nuit.

"Les constatations vont se poursuivre. Une autopsie sera bientôt pratiquée."

Stéphanie Marin

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