GARD : LES ENSEIGNANTS BIENTÔT REGROUPÉS EN UN "COLLECTIF DE PRÉCAIRES DE L’ÉDUCATION NATIONALE"

"L’Éducation Nationale additionne et multiplie… les contrats précaires, et ce pour assumer des tâches pérennes et indispensables au fonctionnement de l’École Publique (remplacements d’enseignants, contrats sur postes vacants, aide aux directeurs d’école, accompagnement d’élèves handicapés, surveillance et accompagnement éducatif, restauration et entretien, maintenance informatique, tenue de bibliothèques et des CDI…), a-t-on appris par voie de communiqué. Pour toutes ces missions, l’Éducation Nationale embauche avec des contrats de droit privé comme les contrats dits «aidés» -CAE/CUI- ou des contrats de droit public comme ceux d’Assistant-e-s d’Éducation. Mais quel que soit la nature du contrat, c’est un emploi précaire, sous payé, sans définition claire du cadre d’emploi, souvent à temps partiel imposé.
· Sans perspective d’embauche à titre définitif dans l’Éducation Nationale
· Sans aucune formation, ni pour la mission exercée, ni pour aider à s’insérer professionnellement
· Sans aucune reconnaissance ni respect pour les personnels et les missions pourtant difficiles qu’ils assument."
Rompre l'isolement
"· Exigeons la stricte application de la législation concernant les CDD en attendant la requalification des contrats CDD en CDI à l’image de ce qui est décidé par les prud’hommes partout en France.
· Exigeons la titularisation sans condition des précaires, exigence légitime puisque ces derniers oeuvrent à des missions pérennes et indispensables au fonctionnement de l’institution."