Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 17.07.2012 - abdel-samari - 3 min  - vu 600 fois

NÎMES : Blink 182, Sum41, Skip The Use et The all American rejects, soirée d'enfer dans les arènes de Nîmes, ce mardi 17 juillet 2012

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Soirée rock américain ce mardi 17 juillet 2012 dans les arènes de Nîmes avec le concert en tête d'affiche de Blink 182.

Blink 182 est un groupe de punk rock californien formé par Tom Delonge, Mark Hoppus et Scott Raynor en 1992. Scott Raynor quitte le groupe en 1998 et Travis Barker vient le remplacer à la batterie. Durant ces six années, Blink 182 s'impose comme les chefs de meute du punk rock américain, notamment avec Dude Ranch sorti en 1997, et Enema Of The State, sorti en 1999. Ce dernier se vend à près de 16 millions d'exemplaires à travers le monde. Après la sortie de leur quatrième album Take Off Your Pants and Jacket en 2001, le groupe marque une première pause en 2002. Durant cette période, Tom décide de réaliser un projet avec l’aide de Travis et de David Kennedy. Ils forment un groupe nommé Box Car Racer (qui ne sortira qu’un album). Après un an de séparation, le groupe se ressoude et donne naissance à un cinquième album éponyme qui donnera lieu à une tournée à succès. Cependant, ils suspendent pour la seconde fois l'activité du groupe en 2005 afin se consacrer à d'autres projets. Mark Hoppus et Travis Barker s’associent à Craig Fairbaugh et Shane Gallagher pour former le groupe +44, tandis que Tom Delonge crée Angels & Airwaves avec David Kennedy, Matt Wachter et Atom Willard. Le 8 février 2009, lors de la cérémonie des Grammy Awards, Tom, Mark et Travis annoncent leur retour sur le devant de la scène. Leur dernier album Neighborhoods est sorti en septembre 2011.

Sur la scène des arènes de Nîmes, on pourra faire du bien aux tympans avec SUM41. Groupe de Punk Rock canadien formé au milieu des années 1990, Sum 41 nous offre une musique Punk parfois à la limite de la Pop, parfois inspirée des plus grands du Metal. Dereck Whibley, Jason McCaslin, Steve Jocz et le nouveau guitariste Tom Thacker (le guitariste originel Dave Baksh ayant quitté le groupe en 2006) forment ce quatuor rock, qui grâce aux albums reconnus et aux tournées acclamées, est devenu culte pour toute une génération de « teenagers ».

Autre groupe, et sa vaut le détour : Skip The Use. Littéralement, passer outre l’habituel. Autrement dit, bousculer l’ordre établi, bouger les lignes. Bousculer l’ordre établi et divertir à tout prix, Skip The Use en a fait sa ligne de conduite. Son ADN. Sa raison d’exister. C’est autour de ce leitmotiv qu’est né ce club des cinq d’un autre genre (Mat Bastard au chant, Yann Stefani aux guitares, Jay Jimenez à la basse, Lio aux claviers et Manamax à la batterie) il y a maintenant un peu moins de cinq ans. Véritable tornade, tant d’un point de vue visuel que musical, Skip The Use ne cesse d’intriguer depuis. Que l’on ne se trompe pas pour autant. Si Skip The Use n’entend pas manquer une occasion « de l’ouvrir », ses envies de militance sont ailleurs. Divertir, rassembler, faire danser et transformer chacun de ses concerts une véritable expérience collective et interactive avec le public : ainsi se résument son sens de l’engagement et son ambition pour 2012.

Enfin, The all American rejects. The All-American Rejects se forme dans la petite ville de Stillwater, dans l’Oklahoma (Etats-Unis) en 2000, à l’initiative de deux étudiants, Tyson Ritter (chanteur et bassiste) et Nick Wheeler (guitariste). Voulant échapper à l’ennui mortel d’une petite ville propre sur elle du Midwest américain, les deux passionnés de rock commencent à répéter ensemble puis recrutent le chanteur guitariste Mike Kennerty et le batteur Chris Gaylor en 2001. Fin 2001, le producteur Tim O’Heir (Juliana Hatfield, Sebadoh, Supergdrag), décelant en eux un potentiel emo-pop-rock certain, les prend en main et les fait signer sur le label Doghouse Records. Leur premier album homonyme paraît en octobre 2002. Mais sa distribution au compte gouttes ne permet pas au groupe d’élargir son petit vivier de fans. C’est DreamWorks qui relancera le disque à l’échelle nationale puis internationale quelques mois plus tard. Et le succès est au rendez-vous. Facile d’accès mais bien écrit et bien produit, le disque de The All-American Rejects suscite un engouement inespéré de la part du public, notamment grâce au carton du single « Swing Swing ». Il sera certifié disque de platine par la RIAA.

Abdel Samari

Nîmes

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